Se tenait les 13 et 14 avril derniers le festival Soleil Levant organisé par l’association Torii Time, à Angers. Petite et jeune convention angevine – 2013 étant la deuxième édition – Soleil Levant a pourtant tout d’une grande.
L’arrivée se fait au travers de la salle principale. Stand d’information à gauche et stand connaissance du Japon à droite. Ce dernier proposait d’associer des termes japonais à des images. Très ludique et fait avec passion. Il était de plus possible d’acheter en avant-première sa place pour le concert de Cécile Corbel – la compositrice de la musique d’Arrietty : Le petit Monde des Chapardeurs – qui aura lieu le 4 Mai 2013 à Angers. Les places peuvent être achetées à cette adresse pour ceux que cela intéresse. Archaïc y sera représenté.
Des boutiques, Azu Manga (Angers) et Jap’n Go (Nantes) permettaient d’acheter tout type de babioles japonisantes (boissons, manga, livres, bonbons, figurines, posters, …). Le stand Azu Manga proposait trois auteurs en dédicaces :
- Claude Leblanc : Auteur de Le Japon vu du Train, il donnait également une conférence et une table ronde sur la vie nippone. Connaisseur du Japon depuis près de trente ans, il est également le fondateur du magazine gratuit Zoom Japon. Autant vous dire que ses deux interventions publiques sur le salon ont été passionnantes car avisées.
- Issekinicho : Les Issekinicho ont récemment réalisé deux ouvrages, Tokyô ohanami et Nekoland. Le premier permet de découvrir de superbes paysages nippons au temps des cerisiers en fleurs, tandis que le second part à la rencontre des chats de l’archipel. Fort d’un voyage de deux ans – et autres escapades – et alliant leur savoir-faire dans la photographie et le design, ce jeune couple participaient ici à une table ronde avec Claude Leblanc.
- Lucie Béluga : Auteure de Cuisine Kawaï, un livre de 50 recettes originales inspirées de la cuisine japonaise, alliant recettes traditionnelles revisitées à l’orientale ou à l’occidentale, elle donnait un atelier de conseils sur la réalisation de bentos, en plus d’offrir en dégustation ses cookies chien ! Elle en profitait également pour rappeler l’histoire du bento et les bonnes boutiques pour dégoter le matériel nécessaire.
Tous très agréables et facilement abordables – mention spéciale à Lucie Béluga – ils se sont révélés d’intéressantes découvertes pour nous. Peu médiatisés – Claude Leblanc un peu plus, sûrement grâce à un plus gros soutien de l’éditeur, bien que les habitués de la boutique parisienne Komikku les reconnaitront tous – ils sont extrêmement rafraîchissants et à la portée de tous, dans leurs moyens, dans leur vécu et dans leurs récits.
Malheureusement isolés au niveau inférieur, se trouvaient également un stand de shiatsu, un promouvant le parc Maulévrier (avec exposition de banzai), des ateliers de dessins mangas et de constitutions d’origami. Sur le papier très intéressants, ils étaient malheureusement plus difficiles d’accès donc moins conviviaux que ceux situés dans les salles principales. Tout au long des deux jours, des sessions d’initiation au japonais, à la caligraphie et au furoshiki (l’art du publiage de tissu) étaient dispensés par de véritables japonais(es).
Bien évidemment, une partie Jeux vidéo étaient présentes. Du DDR d’un côté, du Singstar de l’autre et en face une borne Neo Geo – King of Fighters 99 et Ghost Pilots ont tourné, avec concours KOF – une Dreamcast (Soul Calibur), une Gamecube (Kirby’s Air Ride, Tetris, …), une Super Nintendo (Super Mario Kart, avec son tournoi, Super Mario All Stars, …) et une Neo Geo CD (Fatal Fury 3). Les fans de retrogaming pouvaient donc clairement s’arrêter un moment et s’y amuser avec les nombreux passionnés et jeunes joueurs découvrant les perles d’antan. Il était même possible d’affronter certains vendeurs de boutiques.
Au sortir d’une remise des prix malheureusement un peu chaotique, avec ses problèmes de sons et ses nombreux gagnants absents, le festival n’a pas à rougir et a su proposer l’espace de deux journées des stands sympathiques, pas exceptionnels mais totalement portés par les organisateurs et les festivaliers. Très bonne ambiance, un prix d’entrée attractif et des activités intéressantes nous font attendre l’année prochaine pour voir si l’association Torii Time saura nous refaire passer un très bon week-end.