Le stand Capcom présentait peu de jeux mais deux titres majeurs de son catalogue, à savoir Biohazard VII (Resident Evil VII) et Monster Hunter Stories. Deux gros titres et surtout deux gros stands. L’éditeur japonais a tenu à offrir de gigantesques espaces à ses deux jeux. Un troisième titre, plus modeste mais à l’étonnant succès se cachait au milieu des deux autres : Megami Meguri. Une scène était présente pour afficher les trailers et les annonces du type Dragon’s Dogma Online Season 2.
Le stand Monster Hunter Stories était sous la forme d’un château. Avant de pouvoir mettre la main sur la démo, une suite de trailers d’une quinzaine de minutes nous était diffusée, plutôt sympas à la fois en pures CG ou en phases de gameplay. Passée cette étape, les joueurs étaient conviés à regagner les Nintendo 3DS pour la démo, Nabiru (le partenaire félin du héros) accroché au bras. La classe.
De l’autre côté, Resident Evil. Tout d’abord une maison en bois, réplique (simple) de la maison des Baker, la cauchemardesque famille de Biohazard VII. Il y était possible de tester la démo (identique à celle de la Gamescom 2016) soit de manière de classique soit avec Playstation VR, en sachant que pour la partie VR, les tickets étaient sold out dès 7h le week-end (journée publique oblige, pour rappel : le salon ouvre à 10h). Parcours dans la maison puis jeu dans une salle bien sombre pour la première, bornes sur la terrasse pour la seconde, la réalité augmentée étant l’attraction numéro 1 de ce TGS. De l’autre coté, deux autres stands dédiés aux partenariatsResident Evil : un petit espace consacré au groupe L’Arc-en-ciel qui signe la chanson présente dans le jeu, où le public essentiellement féminin se précipitait en masse ; l’autre était consacré à des essais d’armes pour Airsoft, estampillées Resident Evil X Tokyo Marui (grosse marque de produits pour airsoft au Japon). Étonnant sur le papier pourtant les files d’attente ne désemplissaient pas.
Au milieu, il était tout de même possible de voir quelques bornes de Megami Meguri, le premier jeu utilisant les cartes de transport japonaises telle que la Suica, bien connue des touristes. En effet, grâce au capteur NFC de la new 3DS (ou via un accessoire pour la 3DS), le jeu sera capable de commenter les parcours des joueurs. La queue ne passant rarement en dessous des 100 minutes, il n’a malheureusement pas été possible de l’essayer. Une vraie curiosité dans le catalogue 3DS, gratuite (free-to-play), au design de Tarô Minoboshi, responsable des dessins des jeux Love Plus.
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Monster Hunter Stories – Durée de la démo : 15 minutes
AVIS DE VIDOK : La partie du stand dédiée était gigantesque et ne trompait pas : Capcom nourrit de nombreux espoirs sur la nouvelle version de sa franchise phare depuis 2004. Château, statue imposante, ambiance à la fois sérieuse et enfantine, le studio japonais tente tant bien que mal de concilier les attentes des joueurs de la série et d’un nouveau public plus jeune et encore vierge de chasse aux monstres. Monster Hunter Stories reprend la formule Pokémon croisée à Ninokuni avec un peu de Dragon Quest Monsters. Le début de la démo nous laisse choisir entre un garçon et une fille. La progression reste calquée sur celle de la série à savoir un enchainement de quête. Collecter deux oeufs de monstres en moins de quinze minutes est demandé aux quelques vingt personnes assis aux bornes. MHS se montre étonnamment joli pour la Nintendo 3DS, en tout cas davantage qu’un DraQue Monsters Joker 3. La grosse inconnue le système de baston se montre très vite : un semblant de pierre-feuille-papier-ciseau à base de Power-Technique-Vitesse autorise les deux protagonistes à attaquer. Le héros et son monstre de compagnie attaquent l’un après l’autre, avec cependant la même directive. Le héros peut à loisir monter son compagnon pour occasionner plus de dégât mais ils partagent alors la même barre de vie. Des compétences spéciales permettent d’occasionner davantage de dégâts. De l’éprouvé donc. Ce premier contact, désormais disponible sur l’eshop japonais, a été plutôt convaincant, même le combat final face au boss a permis de pousser un peu plus le système. Sa sortie programmée au 8 Octobre laisse augurer de bonnes choses, mais même si l’engouement était là, la formule semble arriver un peu tard sur le terrain des Yokaï Watch et autres Pokemon, eux million sellers.
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Biohazard VII (Resident Evil VII) – Durée de la démo : 15 minutes
AVIS DE VIDOK : Capcom a sorti pour l’occasion la cabane des Baker, la famille aux moeurs atypiques dévoilée dans les derniers trailers. Un pan était réservé au jeu en lui-même, présentant la démo déjà dévoilée à la Gamescom 2016, l’autre à la même démo mais en VR. Elle nous mettait dans la peau de Mia, une jeune femme visiblement égarée qui se retrouve bien malgré elle dans la résidence des Baker. Poursuivi par Margaret, le joueur ne peut que fuir. Se retrouver face à Margaret est synonyme de décès immédiat. La démo nous apprend donc à jouer avec le mobilier tout autant qu’être patient. Se cacher, observer au travers des jeux de lumière et réfléchir vite seront autant de compétences nécessaires à la survie chez les Baker. Capcom s’est amusé à poser une énigme bien tordue en plein milieu de la progression, simple mais à l’aspect pratique douteux, de façon à rappeler que l’âme Biohazard ne disparaît pas complètement. La fin de la démo emmenait Mia dans les souterrains où, après un noir des plus stressant, le visage de Margaret apparaissait en gros plan. Un sursaut, un sourire, l’objectif est atteint : nous rendre impatient. Du trailer diffusé au TGS, nous en déduisons que Ethan, le héros de ce nouvel épisode, est le mari de Mia, venu la retrouver et tombant, lui aussi, sur la terrible famille. Capcom nous assure que BH7 s’inscrit parfaitement dans la mythologie de la série, et fait suite au sixième. Ok. La réponse à tous nos doutes et interrogations arrivera le 24 janvier 2017 (le 26 pour les japonais, pour une fois).