Le stand Bandai Namco était impressionnant, se voyait de loin mais était un de ceux qu’il était le plus difficile d’immortaliser : rares étaient les moments où il était possible de prendre des photos ou des vidéos. Les photos étaient interdites pendant les conférences et interventions sur la scène centrale, et il y en avait à longueur de journées, d’où un staff prêt à chasser le moindre appareil-photo. Contre-coup de cela : peu de photos à montrer ici. D’ailleurs, les photos des bornes ci-dessous ont été prises sur le stand Playstation… Bandai Namco était venu avec des titres forts mais qui n’étaient pas forcément ceux que le public désirait découvrir au Tokyo Game Show 2016. Tant mieux : nous avons pu jouer à plusieurs bornes et même plusieurs fois pour certaines. Opulence. Attention, pas d’expertise baston, juste l’appréciation d’amoureux du genre sans prétention aucune.
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Tekken 7 – Durée de la démo : 10 minutes
AVIS DE VIDOK : Tekken 7 est peut-être attendu par les joueurs occidentaux mais les japonais l’ont découvert il y a déjà plusieurs mois en salle d’arcade. L’attrait n’était donc pas spécialement au rendez-vous. Pourtant, la démo proposait de découvrir le mode Story et de faire quelques combats en arcade jusqu’à la fin du temps imparti. La partie Story nous proposait de vivre la confrontation Akuma – Heihachi, en choisissant au préalable le héros jouable. CG superbes, jeu particulièrement agréable à l’oeil grâce à l’utilisation de l’Unreal Engine 4, maniabilité Tekken (synonyme de simplicité d’accès), Tekken 7 ne renie pas ses origines, tout en intégrant, pour Akuma du moins, les coups à la Street Fighter sans souci. Sans souci mais Akuma m’a paru beaucoup plus raide que d’habitude, peut-être pour mieux coller au style Tekken. Difficile pour le profane Tekken que je suis – le dernier épisode réellement dosé étant Tekken 3 – de réellement percevoir les évolutions dans le gameplay, reste que les marques reviennent sitôt manette en main, et ce quelque soit le personnage, que ce soit Akuma ou Katarina. L’ancien joueur de Hwoarang est ainsi heureux de retrouver un personnage au jeu de jambe fluide et puissant. Les rounds s’enchaînent rapidement, la difficulté étant visiblement configurée au plus bas. Le jeu laisse donc une bonne impression, balancée entre le traditionnalisme – gameplay et personnages – et nouveauté – moteur de jeu inédit dans la série.
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Dragon Ball Z Xenoverse 2 – Durée de la démo : 2 combats
AVIS DE VIDOK : Fort du succès planétaire de DBZ Xenoverse, il aurait été étonnant que Bandai Namco ne surfe pas sur le phénomène en sortant une suite un an et demi après. La démo nous autorisait deux combats d’affilée, avec possibilité de modifier les personnages. Au choix, du Goku SSJ4, du Majin Vegeta, du Janemba, du Gogeta et encore quelques autres preuves d’un bon goût évident de la part de l’équipe de développement. Le combat lancé, dur de voir de significatives évolutions dans le gameplay tant les commandes sont identiques et les combos similaires dans leur exécution. Les fans du premier navigueront en terrain connu : c’est une mise à jour, plus qu’une révolution. Le jeu profite davantage des capacités de la console, la différence se fait sur la précision de la modélisation des combattants qui parait plus fine. Des confrontations toujours au top pour un titre qui misera surtout sur son mode aventure. Un million seller évident.
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Naruto Ultimate Ninja Storm 4 : Road to Boruto – Durée de la démo : 8 minutes
AVIS DE VIDOK : La licence Naruto est encore tellement importante pour Bandai Namco que le (gros) DLC de Naruto 4 intitulé Road to Boruto (Boruto étant le fils de Naruto) était présenté comme un tout nouveau titre. L’éditeur proposait de prendre part à un combat opposant Sasuke et Kinshiki un nouveau personnage introduit dans le film de même nom Road to Boruto. Le gameplay déjà en place depuis les épisodes passés de Ultimate Storm est toujours aussi complet. Cette démo ne révélait malheureusement rien d’inédit, puisqu’aucun bouleversement ne vient marquer ce nouveau contenu. Pour rappel, le DLC sera disponible pour vingt euros en dématérialisé pour les possesseurs du volet principal et en version boîte au travers de l’édition complète (jeu + DLC) qui sortira en 2017, l’occasion pour ceux hésitant encore de s’approprier certainement le meilleur jeu Naruto disponible sur le marché.
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One Piece Great Pirate Colosseum – Durée de la démo : 5 minutes
AVIS DE VIDOK : Vendre 11900 exemplaires en première semaine est communément appelé un bide au pays du soleil levant, surtout quand la licence associée est One Piece. Les files d’attente pour ainsi dire vides lors des business days ne mentaient pas : la version One Piece de DBZ Extreme Butoden n’était pas spécialement attendue. Peut-être est-ce due au fait que le jeu en reprend tous les ingrédients, du moteur au feeling en passant par le principe de roster (combattants/soutiens). Tout aussi accessible que son modèle, OPGGC devrait se montrer un peu plus généreux avec plus d’une vingtaine de personnages et quatre fois plus de strikers. Cette démo laissait tout de même planer le doute d’un malin copier-coller avec changement de skin pour s’adapter à One Piece. Y jouer sur les premiers modèles de 3DS n’aidait pas, même si une sortie vidéo était faite en direction d’un écran HD visiblement peu enclins à restituer une image de bonne qualité, nous incitant, finalement, à regarder la portable. Des conditions peu optimales pour un titre qui paraît vouloir uniquement profiter de sa juteuse licence. Certainement un bon titre mais finalement bien peu original.
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Sword Art Online Hollow Realization – Durée de la démo : 5 minutes
AVIS DE VIDOK : La licence Sword Art Online revient sur Playstation 4 et Bandai Namco n’a pas oublié de l’amener au TGS 2016. La démo nous mettait dans la peau de Kirito aux prises avec un gigantesques boss. Mais il n’était pas seul puisque des dizaines d’autres personnages participaient à la sauterie pour faire chuter le plus vite possible le sac à HP qu’était ce monstre. Le jeu tente de simuler un MMORPG en solo, à l’image des .Hack. C’est plutôt réussi, ce qui l’est moins tient dans la réalisation plutôt datée. Le joueur peut frapper et choisir les types de compétences à utiliser via une barre bien envahissante située au premier plan de l’écran, rappelant en quelque sorte le système de Xenoblade. En 5 minutes de démo, le combat paraissait déjà redondant. Difficile de se faire une idée. Il faut croire que les éditeurs ont eu du mal à attiser l’envie sur leurs RPG. Verdict le 8 novembre pour les amoureux de la licence qui l’ont très certainement déjà pré-commandé…