Touch de Rakushou! Pachi-Slot Sengen : Rio de Carnival fait partie de ces jeux que quand on les voit, on se dit irrémédiablement : « Oh lui, il ne sortira jamais chez nous ». Vous savez ces softs purement japonais dans l’ambiance au principe parfaitement incompréhensible pour nous autres pauvres européens. Généralement, ils passent inaperçus à nos yeux et seuls les japonais ont vent de leur existence. Par moment, c’est dommageable, d’autres moments, cela l’est moins. A ceux pour qui le titre de ce jeu est obscur : les lignes suivantes vous sont dédiées.
Énormément de genres restent cantonnés au Japon. Parmi ceux-ci, se trouve la simulation de Pachinko. Il s’agit, grossièrement, de jouer aux machines à sous sur sa console.
Le concept est donc simpliste mais fait relativement fureur au japon puisque nombreuses sont les personnes passant leur temps devant, rien que pour l’amusement et le rêve de gagner beaucoup. Il va sans dire que retranscrire cela en jeu est difficile et chaque développeur y va de sa petite touche pour différencier sa création de celle de son voisin. Tecmo (Dead or Alive, Project Zero, Ninja Gaiden, …) y va donc de sa patte si particulière pour toucher le plus grand public possible… du côté masculin de la population. Eh bien oui, Touch de Rakushou possède quelques atouts qui ne sont là que pour plaire aux hommes : de charmantes hôtesses. Mais avant d’aborder le « cœur » du jeu, abordons les bases.
Le débutant sera très vite perdu dans les menus entièrement en japonais. Ces derniers n’ont pourtant pour but que d’offrir au joueur une série de statistiques sur ses parties. L’occasion de savoir si la chance vous sourit, ou non. Lorsque vous débutez une partie, vous vous retrouvez face à la divine machine à sous. Le gameplay se veut alors d’une précision hors-pair : trois boutons rouges, une touche pour remettre des jetons et un levier… De toute façon, vous auriez trouvé cela louche si les développeurs avaient ajouté davantage de possibilités…
Les actions principales du jeu se résument donc à appuyer sur le bouton « max » pour mettre des jetons dans la machine – sinon elle ne fonctionne pas… réalisme quand tu nous tiens -, tirer le levier pour faire tourner les rouleaux à fruits et appuyer sur les trois touches pour arrêter les dits rouleaux. Le tout toujours dans le même ordre.
Vous l’aurez compris : vous jouez comme au casino, les dépenses en moins (à 30€ près…). Il n’y a rien de bien palpitant là-dedans, mais les développeurs ont alors pensé à tout de même ajouter des éléments pour plaire aux joueurs, le petit plus Tecmo, en quelque sorte :
Toute l’interface est cliquable. Histoire de justifier l’écran tactile. Que ce soit les écrans de score ou les indicateurs encombrant l’écran du bas, tous peuvent être balayés par de simples coups de stylets. Vous pouvez donc rendre l’affichage vierge de toute indication inutile à votre réussite dans ce sport ô combien intense du pachinko.
L’autre petit plus produit tient dans la présence d’hôtesses toutes plus affriolantes les unes que les autres, adorant se promener sur l’écran du haut. Et si vous les trouvez trop habillées, différents mini-jeux, annexes au mode principal, sont là pour satisfaire votre curiosité.
Le premier est une épreuve de Black Jack. Du Black Jack dans sa plus pure tradition. Le jeu des erreurs : vous avez droit à un scrolling qui parcourt toute une image sur l’écran du bas, tandis que la figure d’origine est située sur celui du haut. Il s’agit alors de toucher les différences.
Le dernier défi n’en est pas réellement un : gratter l’écran tactile pour révéler une illustration.
Une fois un mini-game remporté, vous débloquez une image d’une charmante hôtesse précédemment au détour d’une machine de Pachinko, image présentant la demoiselle dans une position suggestive et dévoilant une plastique irréprochable. Intérêt difficile à maintenir sur le long terme puisque débloquer des mini-games prend de nombreuses heures. Autant dire que seuls les plus courageux et patients arriveront à tout découvrir.
Touch de Rakushou! Pachi-Slot Sengen : Rio de Carnival se destine donc à un public particulièrement restreint (et encore…). Pour apprécier réellement le soft à sa juste valeur, il est nécessaire d’être passionné par les machines à sous et d’être friand de jeunes demoiselles au fort potentiel. Quelques connaissances en japonais peuvent accessoirement aider. Si vous ne remplissez pas toutes les conditions, orientez donc votre regard vers d’autres titres bien plus intéressants.