Sommaire | Meilleure conférence | Meilleur trailer | Meilleure annonce/surprise | Coup de cœur | Coup de gueule | Avis général
Ryuzaki57 – Electronic Entertainment Fiasco
Bon, on va pas se le cacher, c’était nul. Mauvais à un point qu’on se demande même si on va se hyper l’année prochaine. Des conférences qui ne contiennent rien, des bande-annonces et gameplay convenus, un diversité aux abonnés absents et une mauvaise organisation. On n’a pas vu le futur de notre divertissement, seulement une prolongation du présent. Il y a un véritable échec de cet E3 2017 à exhiber des progrès majeurs, de montrer que quelque chose de nouveau a commencé. Non, tout a continué… Et finalement, ça n’aura été qu’une vision du jeu vidéo standardisée à l’occidentale (bagnoles, castagne et heroic-fantasy). Il n’y a plus de salon mondial du jeu vidéo. Il n’y a que des salons régionaux qui s’adressent aux locaux. J’attendrai donc que ma région de cœur s’exprime en septembre.
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Vidok – E3, où es-tu ?
Cet E3 n’a pas surpris et était dans le prolongement des précédents. Entre Sony qui confirmait les jeux annoncés il y a déjà de nombreux mois (années ?) – MHW mis à part – Microsoft qui présentait sa Xbox One X sans réellement marquer les esprits, Bethesda qui ne sait décidément pas surprendre, Electronic Arts qui espère toujours intéresser le public au moins une fois dans son histoire, heureusement que Nintendo et Ubisoft ont su apporter un peu de fraîcheur. D’ailleurs, si j’ai préféré l’efficacité du E3 Spotlight de Nintendo, il faut reconnaître que la conférence Ubisoft était séduisante, entre Beyond Good & Evil 2, Mario + Rabbids et les séquences émotion finalement assez inattendues sur la scène d’un géant tel qu’Ubisoft. Cet E3 2017 était un E3 de jeux, et finalement, c’est un peu son but. En cela, cette édition a réussi son pari. Si l’on relève le nez de la feuille, il faut bien reconnaître que le manque d’intérêt des annonces et de réelles surprises tempèrent cette conclusion en laissant un arrière goût d’insatisfaction : je suis resté sur ma faim. Le manque de risque des constructeurs en est même étonnant. Sony avait toutes les cartes en main pour enfoncer le clou, Microsoft pour tenter un coup de poker avec sa Xbox One X et Nintendo pour satisfaire les Core Gamers (même si c’était l’objectif du teaser de Metroid Prime 4). L’inédit est venu de l’éditeur français et sa prise de risque, évidente, de BG&E 2, jeu aussi ambitieux que le premier s’est planté. Ne parlons même pas des éditeurs japonais qui se réservent totalement pour d’autres salons tels que Japan Expo et Tokyo Game Show. Il faut se faire à l’idée que l’E3 est désormais, plus que jamais, un salon américain, avec les jeux et les discours qui vont avec. Adieu le salon mondial que nous avons connu il y a plusieurs années. Pourquoi pas. Ma sensibilité orientale attendra donc le prochain TGS pour être de nouveau émoustillée.