Sommaire | Meilleur trailer | Meilleure annonce/surprise | Coup de cœur | Coup de gueule | Avis général
Mizakido – Tokyo PlayStation Show 2016
Du point de vue d’une personne qui est restée en France, avec pour seule vision du salon une bête connexion Internet et quelques articles chopés ici et là, cette édition du Tokyo Game Show avait comme un arrière goût de déjà vu, très en vogue en cette année 2016, décidément une période de transition pleine de « meh… », avec un soupçon de VR. Comme pour l’E3 et la Gamescom, peu ou pas vraiment de surprises, toujours plus de révélations sur des jeux déjà annoncés et dont la sortie est plus que proche (janvier-février prochain), et la présence écrasante des produits Sony en tant que supports phares pour tous les genres, au point d’oublier que les Nintendo 3DS et Xbox One existent un tant soit peu. Personnellement ce salon n’aura donc pas été fou fou vu de l’autre bout du monde, mais juste une petite semaine où les trailers et surtout teasers ont été plus nombreux. J’attendais des nouvelles de certaines productions, mais finalement rien. Nul doute cependant qu’être sur place c’est assurément autre chose, surtout pour un salon de la même trempe que l’E3, aussi bien ouvert au professionnels qu’au public. Je retiendrais surtout le rachat de la part de Sega des licences du mythique développeur Technosoft, ce qui laisse vraiment présager que du bon, surtout quand la société au hérisson bleu annonce d’emblée le portage du musicalement orgasmique Thunder Force III sur 3DS. Je suppose que c’est déjà un très bon début.
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Ryuzaki57 – De près comme de loin, c’est la folie!
On ne peut qu’approuver Vidok qui a passé quatre jours pleins sur le terrain : le TGS 2016 était de loin le plus riche et le plus enthousiasmant de ces dernières années. Je pense avoir bien remplit ma journée, un vrai carrefour d’émotions de la première à la dernière minute, mais j’aurais clairement fait un 2e round si mon emploi du temps l’avait permis. N’empêche, mon passage chez D3 fut très amusant, j’ai arraché ma place chez Sega pour jouer à Valkyria Azure Revolution, j’ai chopé le dernier sac Tokyo Xanadu Ex+ dans une frénésie indescriptible, et mon passage aux stands de goodies a été fructueux (cette fois, tout était encore disponible!). D’un point vue plus macroéconomique, la force de Sony cette année faisant que le line-up PS4/PSVita n’a jamais été aussi puissant, si tant est que tout ne rentre plus dans mon calendrier. Les annonces étaient là : Musô Stars, Itadaki Street, Happy Manager, etc. La reconfirmation de Saga Scarlet Grace fait chaud au coeur, l’exclusivité PSVita s’annonce excellente. Les poids lourds comme Ni-Ô, Yakuza 6, Gravity Daze 2, Persona 5, Fate Extella, The Last Guardian ou Nier Automata achèvent de faire des prochains mois une ère Playstation, un règne sans partage, une nuée de blockbusters de ouf’ en attendant de voir quel genre de concurrence proposera la Nintendo Duo. Le concept hybride sied à l’archipel, mais les développeurs sont tous sur des projets PS4/PSVita. Comment Nintendo va-t-il pouvoir s’imposer en sortant une 2e machine en milieu de génération, avec tous les problèmes de compétitivité que cela suppose? Le marché nippon a beau s’affaisser d’année en année, la PS4 et la PSVita reçoivent continuellement des nouveaux projets, au point qu’elles devraient tourner non-stop à court et moyen terme. La vigueur des créations made in Japan et du business de l’archipel se démontre facilement : on n’aura pas une minute pour s’ennuyer.
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Vidok – 20 ans de bonheur !
Peu de surprises cette année au Tokyo Game Show mais un salon toujours plus intéressant que celui de Cologne. Les annonces de dates de sortie ont plu, chargeant toujours un peu plus les six prochains mois dont ce début d’année 2017 qui s’annonce difficile à négocier en tant que joueur : comment jouer à tout. C’était qui plus est mon premier Tokyo Game Show. Par conséquent, évidemment, cette édition 2016 restera dans mon esprit comme celui de la découverte et celui des jeux testés. Si j’avais du rester derrière mon écran, je l’aurai certainement trouvé un brin décevant. Là, au contraire, Yakuza 6, Tekken 7, Resident Evil VII, Fate Extella sont autant de jeux que j’ai pu approcher et confirmer dans ma wish list. Et puis le Tokyo Game Show possède une ambiance. Comme tout salon, il est important de le vivre. Ses stands gigantesques, son organisation hors-pair, ses goodies à tous les stands, ses hôtesses aussi utiles que charmantes, et surtout sa population étonnamment respectueuse, le TGS, c’est tout ça à la fois. Tellement grand qu’il est impossible de tout faire, tout voir. Le hall des indépendants n’a malheureusement pas figuré dans mes priorités, mais il présentait indubitablement des jeux de qualité. Et puis cette édition marquait les 20 ans. Il y avait donc une saveur particulière, de fête d’anniversaire, avec sa somptueuse exposition, ses affiches mises côte à côte et sa (petite) section retro, pour se souvenir. Vraiment, le TGS est un lieu passionnant à parcourir, un peu moins les journées ouvertes au public (nombre de visiteurs multiplié par trois), mais si représentatif de la vision japonaise du jeu vidéo qu’il en est indispensable au paysage du jeu vidéo mondial.