Elekami – NieR New Project
Bon, honnêtement, la plus belle annonce de cet E3, c’est Shenmue III. Un jeu demandé depuis quinze ans qui devient réalité, c’est quelque chose de sensationnel. Mais au-delà du fait que la présentation « Kickstarter » fait un peu pauvre, et que l’on n’a un peu rien vu du jeu en lui-même, ce n’est pas celle qui m’a le plus « hypé » (mais pas de souci, ce jeu sera mien à sa sortie). Non car figurez-vous que si, une demi-heure avant la conférence Square-Enix, je plaisantais sur Twitter d’un éventuel nouveau NieR, je ne pensais pas que ça me ferait autant d’effet ! En voyant les noms des créateurs défiler, en écoutant la musique au piano, j’ai vite compris de quoi il s’agirait. Comme pour Final Fantasy VII, so much feel comme on dit. Et si ce n’est qu’un teaser, principalement constitué d’artworks (sublimes), tout est là pour générer une attente incommensurable chez moi, puisque le NieR original aura été mon jeu préféré de la précédente génération, alors que je l’ai découvert sur le tard. Et là, avec PlatiniumGames qui plus est, mon studio préféré, au développement. Voilà qui permettra sans doute à l’équipe de Taro de corriger ses lacunes les plus fréquentes, notamment au niveau du gameplay de façon globale, pour nous servir un jeu que j’espère tout aussi inoubliable que le premier NieR. Et, pour l’instant, les news et interviews à son sujet me plaisent plutôt bien. Je ne peux en outre que remercier et féliciter Square-Enix de laisser à Taro l’opportunité de continuer son univers, quand on sait que le premier jeu a été très moyennement vendu et a reçu des critiques mitigées. C’est un risque audacieux, qui je l’espère sera dignement récompensé. Vraiment, merci, tout simplement.
Hormis celui-là, mentions tout de même pour ReCore, qui m’intéresse énormément, et South Park : The Fractured but Whole, ayant adoré le premier volet. Évidemment, coup de coeur de même à l’encontre de Final Fantasy VII Remake, tout en ayant aussi apprécié les présentations de Gears of War 4 (pas du tout une surprise, mais il n’était pas vraiment officiellement annoncé jusqu’à maintenant), Horizon : Zero Dawn, et l’envie d’en savoir plus à propos du Project Setsuna de Square-Enix. Sans oublier, ça coule de source, la confirmation du nouveau Mass Effect : Andromeda que je vais suivre avec le plus grand intérêt !
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Ryuzaki57 – NieR New Project
Comme mon voisin du dessus, le nouveau NieR est l’annonce qui a fait le plus péter le hypomètre pour moi. C’est surtout l’apparition des mots « PlatinumGames » qui déclencha un réaction incontrôlée dans mon organisme. Après des années à les martyriser, à les culpabiliser de nous avoir lâchés comme des malpropres, le studio des plus grands techniciens de la planète arrive enfin, et en exclusivité, sur PS4! Le reste du trailer n’est pas moins enthousiasmant, avec Akihiko Yoshida (FFXII, FF Tactics) au crayon et Keiichi Okabe (Drakengard) à l’orchestre. Que des talents de ouf’ qui ne peuvent qui nous émerveiller en bout de course. J’avoue ne pas connaître les précédents NieR (honte à moi, probablement), mais avec la présence de cette charmante waifu armée de son katana au design épuré, cet opus prend une direction très proche de Drakengard 3 qui m’enchante totalement! Bottes noires, bas noirs, robe noire, cheveux argentés, NE CHANGEZ RIEN!
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Vidok – Horizon Zero Dawn
Guerilla Games est une équipe connue pour la licence Killzone. Si l’on exclut leur premier jeu Shellshock Nam-67, le studio n’a même réalisé que des jeux Killzone. Lancement de la Playstation 4 : un Killzone. Sans signe de vie depuis deux ans, il était évident qu’un nouveau jeu allait être annoncé à cet E3. Donc guère de surprise. En revanche, là où Guerilla Games a su m’étonner, c’est en présentant un jeu à la fois inédit et aux antipodes de Killzone. Horizon est présenté comme un Monster Hunter-like, avec ses chasses et son loot. L’univers et l’héroïne, Ygritte Aloy, ont un côté triba, à l’extrême opposé de l’aspect métallique auquel nous étions habitués. Le visuel allie d’ailleurs nature et technologie puisque les monstres sont robotiques. Rien que cette approche assez atypique surprend, rappelant par certains aspects Enslaved de Ninja Theory. Le gameplay ne paraît, pour l’heure, pas révolutionnaire mais la baffe graphique est bel et bien là. Exclusive à la console, cette IP impressionne. Au revoir FPS anxiogènes et bonjour à Horizon. Peut-être que les petits gars de Guerilla Games en avaient marre. Tant mieux, moi aussi.