L’INDÉPENDANT #1 – SOMMAIRE | SUPERHOT | LYLE IN CUBE SECTOR | 140 | RAIN | VELOCITY
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L’activité de SCE Santa Monica Studio ne s’arrête pas au développement des God of War. Depuis quelques années, le studio s’occupe aussi d’éditer des jeux dématérialisés pour le PSN de Sony. Outre la célébrissime trilogie de thatgamecompany, leur « tableau de chasse » inclue aussi des jeux moins connus du grand public comme The Unfinished Swan, Sound Shapes ou Escape Plan. rain est le dernier-né de cette vague de jeux plutôt confidentiels mais qui savent offrir des expériences atypiques.
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A quoi ça ressemble ?
A une ville européenne de la première moitié du XXème siècle détrempée par la pluie (duh). Entre les automobiles et l’architecture d’un autre temps, les affiches invitant les piétons à aller voir Casablanca placardées aux murs et les illustrations à l’aquarelle servant d’introduction et de conclusion au jeu, il règne sur l’ensemble une atmosphère de nostalgie mélancolique bercée par le bruit omniprésent de la pluie qui tombe et de douces et mélancoliques musiques au piano avec parfois de petites touches de Debussy. Une atmosphère qui se fait également plus sombre et mystérieuse quand apparaissent les mystérieuses créatures invisibles qui pourchassent le héros et la jeune fille qu’il essaye d’aider, voire carrément surréaliste en fin de jeu.
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Comment ça se joue ?
Sans vraiment se prendre la tête. Dans rain, pas de combat, juste un jeu de cache-cache omniprésent avec des entités invisibles dont la présence n’est révélée que grâce à la pluie qui souligne leurs contours. Le jeune garçon qui nous sert d’avatar est d’ailleurs dans le même état, ce qui donne lieu à une exploitation de tous les aspects de ce concept qui soutient tout le jeu : utilisation des abris pour redevenir totalement invisible et échapper à la vue des ennemis, sauts dans les flaques pour attirer l’attention des créatures sensibles au bruit, utilisation des traces laissées par la traversée d’une flaque de boue pour pouvoir se repérer en intérieur… Tout ça donne lieu à des situations qui tiennent davantage du puzzle que du jeu d’action, et du puzzle pas très compliqué en sus. rain n’est clairement pas un jeu qui met à profit les instincts, les aptitudes et la rage de vaincre du gamer, son intérêt est ailleurs.
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Pourquoi on en parle ?
Principalement pour l’ambiance décrite un peu plus haut. A l’image de certains jeux relativement récents du PSN (Journey, Flower ou The Unfinished Swan viennent spontanément en tête), rain est un conte vidéoludique : court, simple et accessible. On sent que le but des développeurs n’a pas été de réaliser un BGE, juste une petite fenêtre qui s’ouvre le temps de quelques heures sur un autre univers qui permettra au joueur de s’évader. Du coup, il n’est pas certain que rain reste dans la mémoire collective mais c’est le jeu idéal pour oublier un quotidien morose et renouer avec l’émerveillement de l’enfance le temps de quelques sessions de jeu.
Hyades
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