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Elekami – NieR Automata
Pas une surprise, j’attendais la présentation du nouveau NieR avec impatience. Pour un jeu de niche, la salle à Paris était bien remplie, permettant aux créateurs de faire connaitre leur jeu. La première demi-heure ne nous apprend pas grand chose, Saito et Yokô résumant en gros ce que l’on savait déjà, mais c’était une étape nécessaire pour les non-initiés. Ensuite, on a le droit à une vidéo making-of complétement barrée… quand on voit ça, on comprend pourquoi leurs jeux sont aussi uniques ! Les deux compères font n’importe quoi dans les rues d’Osaka, Taro Yokô essaye de manger avec son masque d’Emil et le développement du jeu dans les locaux de PlatinumGames est filmé avec beaucoup d’auto-dérision. L’arrivée du trailer est tout aussi drôle. Les extraits de gameplay montrent des combats nerveux comme on les attendait essayant de prouver aussi qu’il y aura une certaine variété puisqu’une partie des joueurs avaient reprochés au premier NieR d’être une sorte de « beat’em all + ». Personnellement, j’avais déjà bien aimé les combats dans celui-ci, mais cette fois avec l’expertise de PlatinumGames, ça s’annonce encore plus dantesque ! On voit aussi que nous combattront des robots plutôt que des ombres. Espérons à ce titre que le bestiaire soit davantage varié. Si l’on sait que graphiquement, ça ne sera pas une tuerie, le design global respire la classe (avec en plus le chara design de Yoshida et les illustrations de Koda, qui a opéré sur Bayonetta 2) et qui plus est, le jeu tournera en 60 FPS pour un maximum de fluidité. Mais évidemment, si le gameplay est l’une des composantes essentielles du titre, les joueurs du premier opus savent parfaitement ce que l’on attend encore plus ici : l’histoire et les musiques. Il reste forcément difficile de décrire une expérience telle que NieR au vu des émotions qu’elle procure, mais puisque l’on retrouve Taro Yokô au scénario et Keichi Okabe à la musique, il n’y a à priori aucune raison de s’inquiéter. Par ailleurs, comme son ainé, il comportera quatre fins : une « happy ending » (précisons que les fins du premier NieR étaient des happy endings selon Taroo, hein…), deux « bad endings » et la « true ending ». À voir s’ils perfectionneront le système de replay-value astucieux qu’ils avaient déjà expérimenté. Quoiqu’il en soit, cette présentation confirme que NieR Automata est bel et bien le jeu vidéo que j’attends le plus à l’heure actuelle, plus que n’importe quel blockbuster, et celui qui me fera acheter une PS4 en temps voulu plus que n’importe quel autre jeu. Pas de date de sortie pour le moment, le développement n’étant pas très avancé, on peut imaginer 2017. Qu’ils prennent leur temps pour nous pondre un chef d’œuvre et un digne successeur à son grand frère.
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Ryuzaki57 – NieR Automata
Au risque de passer pour un plouc, je dirais que je n’ai pas joué à NieR. J’hésite d’ailleurs toujours à me lancer car la direction artistique du premier opus me laisse songeur. Ce n’est absolument pas le cas de NieR Automata qui on le voit mûrit plusieurs années de réflexion stylistique. Le choix d’une héroïne plutôt qu’un héros est le point le plus important (même si on aimerait bien voir son visage, hein?) d’autant que le côté sexy est clairement mis en avant (je vous fais pas un dessin) contrairement à Bayonetta par exemple qui est un peu une « anti-héroïne » sur ce point. La deuxième chose est le choix intéressant de laisser les humains de côté pour mettre au premier plan des êtres dépourvus de conscience, automates contre machines. Ce peut assurément conduire à des développements scénaristiques sortant des sentiers battus (comme, si j’ai bien compris, c’était déjà le cas dans NieR). Les machines ne sont pas en reste, avec leur design étrangement « gentil », ramenant quelques souvenirs de Le Château dans le Ciel de Miyazaki. Pour le gameplay, on ne se fait pas trop de souci : le court trailer montre déjà une jouabilité électrique qui allie rapidité et puissance. La gestion des deux épées est aussi un aspect sur lequel j’attends avec impatience des détails.
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