[dropcaps style=’2′]Une année vient de se terminer, et comme de coutume sur Archaïc, l’équipe va vous livrer ses bilans jeux vidéo. Pour ma part, 2015 fut bien plus faste que 2014, qui était assez morose avec peu de grosses sorties. Cette fois, nous avons eu le droit à une avalanche d’excellents titres, de gros jeux qui ont assuré le spectacle mais aussi de très bonnes surprises. Et en plus, 2016 s’annonce encore plus intense avec un planning de fou furieux, de quoi dormir l’esprit tranquille donc. Bref, je l’avais promis lors de mon précédent bilan, il fallait que je note tous les jeux auxquels je jouais durant l’année histoire d’avoir assez de matière pour cette rétrospective. C’est chose faite, et même si je n’ai pas pu terminer tous les jeux que je souhaitais, j’ai tout de même de quoi vous livrer quelque chose de suffisamment consistant ![/dropcaps]
Mes tops 2015
Voici évidemment le moment le plus excitant : le top des jeux sortis en 2015. Je ne prends en compte que les jeux que j’ai terminé, parus durant cette année, donc. Et vu que c’était difficile de faire des choix, j’ai élargi la sélection pour établir non pas un top 3, mais un top 5.
1. The Witcher III – Wild Hunt :
Vous pourrez retrouver mon avis détaillé dans la critique du jeu que j’ai publiée sur Archaic. J’en attendais beaucoup de ce troisième opus, avec un peu de craintes toutefois car je n’étais jusqu’alors pas non plus un fan absolu de la saga et The Witcher II, même si je l’avais apprécié, ne m’avait pas énormément marqué. Mais avec Wild Hunt, CD Projekt RED a su tenir ses promesses pour s’imposer comme une référence dans le domaine du RPG. The Witcher III est vaste, d’une richesse incomparable, doté d’une écriture excellente auxquels viennent se greffer un gameplay à la fois complet et dynamique, une OST magistrale et des moments mémorables. Et, fort de ses graphismes époustouflants en plus d’une direction artistique au point, il faut avouer qu’il nous en met plein la vue. S’il lui reste toujours quelques légères faiblesse, le studio polonais exerce un suivi régulier pour améliorer l’expérience de jeu, et après une première extension de qualité sortie en octobre, on a déjà hâte de se plonger dans Blood & Wine, censée être encore plus riche. Il y a eu beaucoup de bons jeux en 2015 mais The Witcher III était simplement au-dessus de tous les autres, et enterre un peu tous les autres RPG au passage. Un jeu majeur de la décennie.
Un très bon jeu d’action-aventure qui à mon sens supplante en tous points le reboot. Ici, nous avons un meilleur équilibre des phases de jeu, avec enfin de la vraie exploration dans un Tomb Raider tout en gardant le côté plateforme, délivrant ainsi un gameplay qui s’enrichit grâce à un équipement évolutif. Nous avons de plus des systèmes de crafting et de compétences très accessibles et plutôt sympas. On retrouve des tombeaux annexes, cependant un peu inégaux, et quelques énigmes ou phases de réflexion agréables pour ponctuer la quête principale. Le jeu est en outre jalonné de défis, de documents à ramasser, de missions annexes et autres qui permettent de passer un temps conséquent dessus. Il y a toujours des gunfights mais celles-ci sont moins nombreuses que dans le reboot et un poil plus variées. L’histoire, malgré son classicisme, se suit sans déplaisir. Le jeu reste graphiquement superbe la plupart du temps, avec une direction artistique très réussie. Fort d’un contenu très fourni, et d’une bonne rejouabilité, Rise of the Tomb Raider peut nous occuper quelques dizaines d’heures de jeu sans qu’on ne rechigne à la tâche ; et aurait frisé le sans-faute avec une IA au niveau du reste. En prime, Lara est plus charismatique (!) et réaliste que jamais. Bref, pas déçu, il a su répondre à mes attentes et même plus encore, et devient mon TR préféré devant Underworld.
3. Life is Strange :
Un jeu qui m’intriguait dès le départ, même si franchement, je ne savais pas tellement à quoi m’attendre. Je l’ai finalement commencé, « pour voir », avant d’être totalement happé par l’ambiance véhiculée par cette expérience. On peut effectivement parler d’expérience, car ludiquement parlant, malgré la maitrise du temps ce n’est pas vraiment pour le gameplay que l’on fera Life is Strange. Le principal intérêt du titre réside surtout dans les choix que nous sommes amenés à faire, comme la plupart des jeux narratifs. L’histoire est suivie de façon haletante pendant les trois premiers épisodes, absolument passionnants, qui posent avec brio les enjeux du scénario et les divers personnages. Le quatrième est plus critiquable, car celui-là comporte très peu de phases concrètement jouables, mais j’ai personnellement adoré et on sent la montée en puissance du tout se mettre en place. Malheureusement, j’ai trouvé que ça faisait un peu plouf avec l’ultime épisode, qui peine à répondre à toutes les attentes, et s’avère être partiellement décevant sur la prise en compte de certains de nos choix et nous livre un final sans doute perfectible. Mais, en dépit de cette petite désillusion, je n’oublie pas que j’ai passé d’excellents moments sur une bonne partie de Life is Strange !
4. Ori and the Blind Forest :
À la base, je n’étais pas hyper emballé à l’idée de me lancer dans Ori. J’avais vu les premières vidéos, c’est vrai, plus que jolies, mais je redoutais le syndrome du « jeu-branlette » si je puis dire (un jeu aussi beau que chiant). Dans les faits, ce ne fut absolument pas le cas ! Grâce à un gameplay très complet, qui exige une certaine précision pour les phases de plateforme, le petit de Moon Studios s’avère être réellement intéressant à jouer. On se retrouve à mi-chemin entre du jeu de plateforme à l’ancienne et du « metroidvania » avec les différents pouvoirs que l’on obtient au gré de notre avancée. Évidemment, ça n’aura échappé à personne, Ori est visuellement absolument fantastique et s’agit sans conteste de l’un des plus beaux jeux 2D qui existe. Le niveau de détails et une direction artistique ahurissants lui confèrent un charme indéniable, épaulés de surcroit par des musiques sublimes. Parcourir le monde d’Ori est donc un régal, même s’il n’oublie pas pour autant de proposer du challenge et il faudra donc refaire certains passages maintes et maintes fois pour progresser. On pourra regretter des moments parfois un poil brouillons au vu de toutes les couleurs affichées à l’écran, et un contenu peut-être un peu chiche : on en fait le tour en 10 heures et ensuite, il n’y a plus tellement grand chose à faire. La Definitive Edition devrait corriger cela, au printemps prochain… l’occasion de se replonger dans cette petite merveille !
Il s’agit du dernier jeu de 2015 que j’ai terminé, mais pas le moins bon ! SOMA est une expérience à mi-chemin entre Amnesia et l’ambiance de Bioshock, en plus oppressante. Contrairement à un Outlast qui nous envoyait un peu tout dès le début, il prend le temps de poser son ambiance et nous distille de réels moments de frayeur tout au long d’un périple atypique, qui est par ailleurs assez consistant, avec beaucoup de recherche et de réflexion nécessaires pour en voir le bout. La narration est exemplaire et le duo formé par Simon et Catherine est croustillant. L’histoire est bien intéressante et, même si le fond et ses mécanismes de jeu restent relativement classiques, la sauce prend bien. Un vrai jeu d’horreur en somme où l’on se sent démunis et souvent en danger, dans des lieux sous-marins asphyxiants. S’il n’est pas impressionnant techniquement et s’avère être daté dans quelques domaines, SOMA brille par d’autres aspects et se révèle être un très digne représentant du survival-horror, duquel les amateurs du genre ne pourraient se permettre de passer à côté.
Mentions honorables
Je l’ai indiqué au début, seuls les jeux que j’ai terminé « concouraient » pour mon top 5. L’excellent Pillars of Eternity, riche et grandiose, aurait tout à fait pu y figurer mais je n’ai pas trouvé le temps pour l’achever. Je n’ai pas non plus terminé Tales of Zestiria, qui de toute façon serait resté en dehors du top bien que je le trouve plutôt correct (c’est même sans doute un bon J-RPG pour ceux qui ne sont pas allergiques aux poncifs). Il y a le cas épineux de Fallout 4, sur lequel j’ai pris du plaisir malgré ses défauts et son inégalité, qui m’a fait hésiter. Mais il fallait bien trancher. J’ai par ailleurs terminé Transformers : Devastation et Penarium, deux jeux sur lesquels on passe franchement quelques heures agréables mais sans être mémorables outre mesure. Je vais quand même noter que Resident Evil : Revelations 2 était loin d’être aussi dégueulasse que Resident Evil 6, mais il lui manque un peu de folie et d’inspiration pour être un très bon jeu. Au niveau des belles surprises, Knight Squad, chopé gratuitement par le biais du Xbox Live Gold, me procure quelques heures déjantées en multi. Toujours dans le domaine du multijoueur (même si son solo est sympathique), Splatoon est un shooter original qui a très bien rempli son contrat sur WiiU, avec un suivi extrêmement régulier. Si je regrette l’absence d’un meilleur multijoueur local, et que son concept peut parfois lasser, ça n’en reste pas moins l’une des valeurs sûres cette année.
Ah, et n’omettons pas le fameux Undertale. Ce jeu qui a secoué la planète gaming avec ses notes affriolantes et les encenses dont il a fait l’objet. S’il y a clairement eu un abus sur la valeur du jeu, probablement du fait de son originalité indéniable, il n’en reste pas moins très intéressant. La narration, l’histoire et le nombre de détails, impressionnant, forcent le respect. Les musiques, elles, restent en tête. Mais il est aussi agaçant : ses combats, bien qu’originaux, ne sont pas tellement passionnants et refaire le jeu deux fois (avec des variations certes, mais au final mineures) peut être un calvaire. Undertale est tout de même essentiellement composé de dialogues, dont certains bien lourdingues, et autant peuvent-ils être passionnants à découvrir la première fois, on frôle l’overdose pour atteindre les deux autres fins. Pourtant, le jeu de Toby Fox est assurément à faire car il fait partie de la caste des jeux uniques. On peut ne pas aimer, mais il faut essayer. Certains le trouveront génial, d’autre un peu prétentieux. Il faut aussi accrocher à un humour très orienté, qui malheureusement a tendance à souvent tirer sur les mêmes cordes. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié l’expérience, mais il ne me marquera pas autant que d’autres. Il aurait pu fermer mon top 5 mais SOMA appartient à un style de jeu que je préfère. Il aurait pu être mon coup de cœur, mais il ne m’a pas procuré d’aussi bonnes sensations que le jeu qui va suivre.
Mon coup de cœur 2015 : Devil’s Third
C’est un cas délicat. Certains trouveront ça risible, mais il faut jouer au jeu avant de cracher dessus et ne pas se contenter de la presse torchon. Soyons honnêtes : Devil’s Third est truffé de défauts. Les principaux ? C’est un jeu qui rame souvent (et c’est déplorable) et qui a une réalisation plus proche d’un jeu Gamecube qu’autre chose. On trouvera ensuite à redire sur des tonnes de détails. Maintenant, personnellement je joue à des antiquités encore au jour d’aujourd’hui. Soit, le jeu est visuellement dépassé. Est-ce que j’en ai quelque chose à faire ? Absolument pas. Les graphismes, c’est bien quand c’est beau, mais ma foi ça reste secondaire. En toute franchise, Devil’s Third est un jeu terriblement prenant. C’est un nanar, un petit ovni, presque un incompris , un mini God Hand toutes proportions gardées. Le gameplay est dingue (malgré une IA adverse très discutable), le level-design correct, l’alternance entre armes au corps à corps et armes à feu se fait en toute décompression, les enchainements sont brutaux, et on peut aborder les combats de façon très variée, ce qui est réellement rare dans un TPS, au final. Le scénario est un amas de stéréotypes mais on le suit en s’amusant. Mais la grosse surprise, c’est son mode multijoueur aussi déjanté que complet et très personnalisable. Devil’s Third, c’est un grand concentré de n’importe quoi, mais il a une personnalité : Tomonobu Itagaki, après avoir fait évoluer le beat’em all (Ninja Gaiden) et le jeu de combat (Dead or Alive 2) a sans doute eu les yeux plus gros que le ventre et n’a pas eu les moyens nécessaires à ses ambitions. Alors, sur qui il faut taper ? Nintendo ? Ils ont au moins le mérite d’avoir relancé le jeu. Quoiqu’il en soit, s’il est hautement critiquable et qu’il s’est peut-être trompé de génération, Devil’s Third est fun, on ne s’ennuie pas en y jouant : n’est-ce pas là le principal pour un jeu vidéo ?
Mes flops 2015 : Star Wars Battlefront & Metal Gear Solid V
On va passer rapidement sur cette partie, car je n’ai pas tellement de coup de gueule à passer et autant retenir surtout le positif d’une telle année. Et mes deux flops sont en fait plutôt des « semi-flops ». Les jeux qui suivent ne sont donc pas intrinsèquement « mauvais », et je serai bien moins critique que pour mon trio de l’an passé, c’est juste que j’en attendais davantage de leur part. Je vais tout de même commencer par parler de Star Wars : Battlefront. Un nom ronflant, qui nous évoque deux des meilleurs jeux issus de la licence, sur lequel EA s’est appuyé en même temps que la sortie de Star Wars VII pour faire vendre son jeu. Dans les faits, on est plus proche d’un Battlefield que d’un Battlefront, avec un gameplay très accessible, et un contenu tronqué par rapport à ses illustres ancêtres, trop limité, qui oblige presque à débourser 50€ pour le season-pass de la honte. Le local est encore plus rachitique et on en fait trop vite le tour. Il y a quand même moyen de s’amuser, certes, mais c’est loin d’être une nouvelle référence des jeux de tirs multi, pour un jeu pourtant censé être axé là-dessus, on reste à des années lumières derrière le fun et la richesse d’antan des Timesplitters ou des Halo, par exemple. L’argument « c’est bien pour les fans » ne fonctionne pas : je suis un fan et ce que je veux c’est un bon jeu, pas une vitrine. Pour terminer, passage rapide sur Metal Gear Solid V : The Phantom Pain. Que je n’ai pas eu le courage de finir parce qu’au bout de vingt cinq heures, la lassitude s’installait déjà beaucoup. De toute façon, entre une mise en scène prétentieuse (pour servir une histoire assez creuse) et tous ces éléments qui tendent à nous montrer qu’on ne joue pas à un jeu réellement complet, ça ne pousse pas forcément à continuer. Mais comme c’est Kojima, tout le monde s’excite dessus et le jeu finit par devenir autant surévalué que son géniteur.
Mea culpa : FIFA & Forza Motorsport
Pour certaines séries, 2015 fut l’année d’un retour en forme remarquable, d’une rédemption si je puis dire. Lors de mon bilan 2014, je plaçais FIFA 15 en première position… de mes flops. Et ce n’était pas immérité pour un jeu qui avait foutu en l’air l’excellence d’un gameplay technique mis en place depuis des années, et qui avait atteint son sommet à mon goût avec FIFA 13. Dans les rangs des adeptes de la série, on se posait des questions : comment EA avait-il pu sortir un jeu aussi mal équilibré, aussi imprécis, aussi… mal fini et, le comble, aussi orienté arcade ? En face, le concurrent de Konami semble toujours se rapprocher, tout en étant tellement loin de son but. Heureusement, EA Sports a semble-t-il pris conscience de son échec et s’est remis dans le bon sens de la marche avec un FIFA 16 certes perfectible, mais très bon. On ragera sur ces pénaltys sifflés à outrance, sur les quelques imprécisions qui trainent dans les passes, mais on appréciera par la même occasion des nouveautés bien vues et un gameplay, enfin plus posé, qui récupère une certaine technicité et surtout, nous fait globalement prendre du plaisir que ça soit en solo, en local ou en ligne à travers un contenu encore une fois gargantuesque.
Autre série qui avait déçu dernièrement, Forza Motorsport (je ne parle évidemment pas des Horizon, développés par un autre studio et dont le dernier en date était excellent). On avait tapé à raison sur le 5, fainéant, sans doute développé « vite fait bien fait » pour accompagner le démarrage de la Xbox One. Pas qu’il soit mauvais, car après tout même le plus faible des Forza reste au moins aussi bon que les deux derniers Gran Tursimo, mais le contenu et certains choix de gameplay laissaient clairement à désirer. Mais pour Forza Motorsport 6, Turn10 a montré qui était le patron : gameplay aux petits oignons, graphiquement superbe (et tournant à 1080p/60fps), offrant des sensations de conduite de grande qualité et même grisantes en F1, tout en étant doté d’un contenu extrêmement généreux, Forza 6 s’impose comme la référence ultime des simulations automobiles à l’heure actuelle. S’il reste encore quelques détails à peaufiner (notamment l’application des conditions météorologiques), nul doute que dans deux ans, la série reviendra encore plus forte. Pour terminer, dans un registre différent, je citerai Dead or Alive 5 : Last Round qui – au bout de deux rééditions tout de même – fait largement honneur à la série suite à un cinquième opus de base que je trouvais moins clinquant que Dead or Alive 4. Avec un roster d’exception, un grand nombre de stages, un gameplay plus technique et complet qu’auparavant, DOA 5 : LR prend à mes yeux le trône du meilleur jeu de combat 3D. Ce qui n’empêche pas de dénoncer la politique on ne peut plus vénale de Koei-Tecmo à côté, mais aussi le suivi honteux de la version PC du jeu.
Joués en 2015
Comme je l’expliquais en introduction, cette année, j’ai eu l’occasion de faire pas mal de jeux, et notamment des anciens que je prévoyais de parcourir depuis un moment. Pour être honnête, ce n’était pas spécialement le cas de ce NieR, trouvé à 10€ sur Xbox 360 en occasion et acheté sur un coup de tête en début d’année. J’en avais entendu parler, évidemment, je savais qu’il y avait des retours positifs des joueurs malgré une presse plus mesurée mais je ne m’étais jamais très intéressé au jeu (à l’époque, les regards étaient surtout tournés vers Final Fantasy XIII… ah, si on avait su…). Eh bien, quelle claque ! Si les deux premières heures ne payent pas de mine, nous sommes ensuite vite totalement happés par l’ambiance extraordinaire du titre de Cavia. L’histoire, marquante est émouvante, est accompagné par une OST absolument sensationnelle et mémorable. On fait la rencontre de personnages atypiques, et même si le jeu apparait terne graphiquement, il dispose d’un style propre et d’une certaine classe dans sa mise en scène. Alors certes, le jeu n’est pas dénué de défauts, certains lui reprocheront des combats plutôt redondants (personnellement, j’ai beaucoup accroché au gameplay), mais qu’importe. J’ai été tellement absorbé par ce jeu unique que je les oubliais volontiers, dévorant chaque instant jusqu’à verser une petite larme aux fins du jeu, conclues par la magnifique piste Ashes of Dream qui reste inexorablement en tête. Sorti un peu de nulle part, NieR est finalement rentré dans mon top 3 vidéoludique, ever. Comme quoi… le dos de la jaquette avait raison.
Et comme dit si bien le dicton, « mieux vaut tard que jamais », je me suis décidé à me plonger dans des « grands jeux », encensés par la presse et les joueurs. J’ai tout d’abord fait Chrono Cross, que j’ai préféré à son frère ainé. J’ai adoré l’univers, les trouvailles du gameplay, l’ambiance générale et son histoire, malgré une narration assez confuse dans le dernier tiers, reste très intéressante. Un RPG culte, à n’en pas douter. J’ai aussi acquis Mass Effect Trilogy sur PC, ce qui m’a permis de refaire le premier – que j’avais déjà fait sur Xbox 360 – puis d’enchainer sur les deux suivants que je n’avais pas faits. En résulte une série diablement prenante, même si chaque épisode a ses propres qualités et ses propres défauts. Toujours dans le domaine du jeu de rôle, je me suis recommencé une partie avec Reina sur Star Ocean : The 2d Story, sur Playstation, un pur RPG même si l’équilibre des combats, typique de tri-Ace, est rebutant sur la fin. Grâce à son portage sur Xbox One, j’ai de même complété Octodad : Dadliest Catch, un petit jeu sympa et tout frais. Pour les bonnes surprises, Forza Horizon 2 y figure clairement tellement un jeu de courses ne m’avait pas autant accroché depuis un bail. Il est tout bonnement génial et adapté à tous les types de joueurs. Moins fringuant, mon navet de l’année – en occultant Super Toy Cars parce que bon… – revient à The Stanley Parable, dont j’avais beaucoup entendu parler. Sauf que c’était plus prétentieux que véritablement intelligent ou même intéressant… Je suis aussi sur le point d’achever le premier Shenmue, qui débute avec un premier disque très bon et impressionnant, et se termine avec un troisième disque on ne peut plus laborieux. Enfin, j’ai entamé le fameux Red Dead Redemption quelques années après tout le monde et ce dernier devrait être bientôt terminé. Même si les contrôles du personnage et l’aspect open-world semblent relativement dépassés à l’heure actuelle, le jeu tient en haleine, notamment par son scénario.
Mes attentes pour 2016
Cette partie risque d’être chargée, tellement le planning de 2016 s’annonce dantesque. Il faut dire qu’entre les reports de gros jeux, les annonces folles faites durant 2015 et compagnie, on devrait être gâtés. Pour limiter la sélection, je n’inclus pas les jeux qui ont peu de chances de sortir avant 2017 (Cyberpunk 2077, NieR Automata, Vampyr, Elex, les remakes de Final Fantasy VII et Resident Evil 2…). Alors, je ne sais pas si j’aurai le temps et l’argent pour jouer à tous les jeux que je vais citer, mais dans tous les cas, c’est certain que je garderais au moins un œil attentif dessus. Le jeu que j’attends le plus sera sans doute Scalebound, qui vient d’être reporté à 2017 mais comme j’avais écrit mon bilan avant, tant pis, vous allez vous farcir les quelques lignes suivantes. Ce n’est un secret pour personne que je suis un fan de Hideki Kamiya, alors forcément, chacun de ses nouveaux projets m’intéresse et pas qu’un peu. Ici, on retourne à de l’action-RPG, genre qu’il avait déjà expérimenté avec Clover Studio pour… Ōkami, mon jeu favori à travers les âges. Ce que l’on a vu à la Gamescom était encore du pré-alpha, largement perfectible, avec des animations rigides et une qualité graphique que l’on espère améliorée dans le futur. La direction artistique n’a pas marqué les esprits non plus. Si on prie pour que ceci soit corrigé, on sait toutefois qu’on risque d’avoir un jeu décalé avec un gameplay de fou furieux. À tous les étages, Scalebound m’intrigue !
Là, on rentre dans la catégorie des jeux que j’attends avec autant d’impatience que de fébrilité. Le premier, c’est le nouveau The Legend of Zelda… je n’ai pas été tellement marqué par Skyward Sword, comparé aux autres opus 3D. Son défaut était d’être un bon jeu, mais pas un grand jeu comme ses prédécesseurs. Pour ce mystérieux nouveau volet, Aonuma semble vouloir changer des caractéristiques que l’on croyait inhérentes à la saga. On verra. Moi, j’espère une aventure épique, accompagnée de personnages inoubliables, de donjons tortueux avec une patte graphique et des musiques qui feraient de ce nouveau Zelda un véritable incontournable. À côté, Mass Effect : Andromeda nous promet également du neuf. On compte sur le talent de BioWare pour nous servir une odyssée spatiale mémorable, même si le fait que ça soit le premier ME sans Casey Hudson, et que – sans médisance – on récupère le scénariste de Halo 4, à première vue, ce n’est pas forcément le plus rassurant. Attendons d’en voir plus, alors. Enfin, Gears of War 4 sera assurément dans ma Xbox One dès qu’il sortira. La première trilogie a été l’une des meilleurs séries de la précédente génération, et le deuxième opus en particulier restera pour moi l’un des meilleurs jeux d’action. Est-ce que le nouveau studio en charge du projet sera à la hauteur de l’héritage laissé par Cliff Bleszinski et ses troupes ? Il me tarde de le savoir.
South Park : The Fractured but Whole, lui, devra faire sans l’excellence d’Obsidian, présentement occupé à développer un tout nouveau RPG. Il changera de cadre et on retrouvera l’univers du « coon » pour ce nouveau jeu. S’il est aussi fun que le précédent et que la série, autant dire que je signe tout de suite. Il y a en outre parfois des jeux dont on ne connait pas grand chose mais qui font chavirer notre cœur, et c’est le cas de ReCore dont le trailer m’avait tapé dans l’œil à l’E3 dernier. Cette ambiance désertique et l’ambition affichée pour le gameplay, ça me plait carrément. Après, Inafune, ce n’est pas une valeur sûre, mais j’ose espérer que les anciens de Retro Studios et de Bungie sont chauds bouillants pour, pourquoi pas, sortir l’une des révélations de 2016. Et, ayant adoré Alan Wake, c’est tout naturellement que j’attends Quantum Break même si je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre. J’espère que Remedy saura proposer un gameplay réellement varié. Final Fantasy XV, malgré sa communication ridicule et les énormes réserves que je porte sur lui sera mien car un nouvel épisode canonique de cette grande série, ça demeure un événement en soit. Pour rester dans le RPG, Star Ocean V : Integrity & Faithlessness (après un quatrième opus dont je reste l’un des rares défenseurs, tant pis !) bien qu’il s’annonce très classique, me fait bien envie.
Toujours sur Playstation 4, la résurrection de Ni-Oh par la Team Ninja m’intéresse également, et ça pourrait être le cas de Tales of Berseria en prime si celui-ci ne cède pas à la fainéantise. Plus à l’occident, les petits français de Spiders ont toute mon attention, car The Technomancer expose un univers qui a le potentiel pour pleinement me captiver. En espérant qu’il bénéficiera d’une meilleure finition que les dernières productions du studio. Et, à mi-chemin entre RPG et TPS, The Division a réussi à m’emballer avec ses dernières vidéos. Mais ça risque d’être un jeu exigeant beaucoup de temps, alors on verra. Et parce que j’aime jouer à tout ou presque, j’ai de même noté Everspace dans mes attentes, un shoot’em up en 3D indépendant qui a l’air plutôt beau et immersif, à paraitre sur Xbox One et Windows 10 en fin d’année. Je pense que j’attendrais un peu Dead or Alive Xtreme 3 si Koei-Tecmo ne me dégoûtait pas autant avec ce jeu. J’ai déjà exprimé mon opinion sur leur politique, je n’y reviendrais pas ici. Dommage car les deux premiers DOAX étaient très funs, mais celui-ci ne m’inspire franchement pas confiance entre son temps de développement minimal, son casting tronqué (où sont Tina et Lisa, habituelles têtes d’affiche de la licence ? ah oui, elles sont trop américaines pour les Japonais…), son marketing exclusivement axé sur les culs et les boobs et la sensation qu’il peinera à se renouveler. En plus de déjà voir arriver les DLC honteux typiques de Koei-Tecmo. Avec du bon beach-volley et des courses de jet-ski online, et plus de variété que dans DOAX2, ça pourrait pourtant donner un peu d’intérêt au jeu. On peut toujours être surpris, donc je guetterai du coin de l’œil. Mais le fait qu’il ne sortira pas hors d’Asie et ces détails me font penser qu’il n’y aucune chance que je mette la main dessus. Et à 70€… ahah.
J’ai par contre plus d’espoirs, dans un style diamétralement différent, envers Outlast 2 et Allison Road. Le premier Outlast est l’un des jeux les plus flippants de ces dernières années, mais on pouvait regretter des mécanismes trop répétitifs. Allison Road est soi-disant le successeur spirituel de Project P.T, la première vidéo était intéressante, à suivre. Terminons avec un jeu qui m’a presque déjà charmé : Yooka-Laylee. Vous avez probablement entendu parler de ce Banjo-like via la réussite grandiose de sa campagne Kickstarter. Vue l’équipe derrière le jeu, on s’imagine déjà revivre des moments de plateforme dignes de la grande époque du genre sur Nintendo 64. J’espère toutefois qu’il ne s’agira pas d’un bête reskin de Banjo-Kazooie et que le jeu saura se forger sa propre identité. Je croise les doigts pour qu’ils réussissent ! Vous l’aurez compris, j’attends une quantité non-négligeable de jeux cette année. Alors, ça ne veut pas dire que je vais tous les prendre, et il y aura surement des déceptions et des surprises (avec certainement même des jeux qui ne sont pas encore annoncés), il y en a que je n’ai même pas pris le temps de citer (Sea of Thieves, Ashen, Below, Deus Ex : Mankind Divided, Mafia III, Horizon : Zero Dawn, le portage de Rocket League sur One… bon bah voilà, c’est fait), mais dans tous les cas, c’est certain : les joueurs auront de quoi faire en 2016, qui s’annonce déjà comme un cru richissime voire historique pour le jeu vidéo.
Regard sur l’actualité
Commençons par des choses tristes. Nous avons terminé l’année 2014 avec le décès de Ralph Baer, l’inventeur de l’Odyssey, première console de jeu vidéo. En 2015, une autre célèbre figure de notre univers s’en est allée. Satoru Iwata était président de Nintendo depuis plus de dix ans. C’est évidemment toujours un événement particulier… mais les hommages en tous genres, parfois superbes, étaient au rendez-vous. J’ai été également attristé par la disparition de Kirill Pokrovsky, le compositeur de la série de RPG Divinity. Une mort précoce pour un génie, pourtant trop méconnu au vu de son immense talent. En tant que compositeur amateur, monsieur Pokrovsky faisait aisément partie de ceux qui forçaient mon admiration et mon respect. Si vous ne le connaissez pas, voici un aperçu de ce qu’il faisait.
Pour mon bilan 2014, je parlais de la recrudescence de remasters, remakes et compagnie. Sur la Playstation 4, ça n’a guère changé et ça risque même de continuer. Même si on dira que c’est une stratégie plus ou moins intelligente de la part de Sony que de temporiser en remplissant son planning, afin de combler cette année assez pauvre en terme d’exclusivités pour attendre 2016/2017. Une compil’ d’une qualité telle que celle d’Uncharted, ça ne se refuse pas. Celle de Quantic Dream, pourquoi pas. Du côté de la Xbox One, la mode est un peu moins présente, mais les sorties sont de qualité, à l’instar de la Master Chief Collection l’an passé. On notera surtout Gears of War : Ultimate Edition qui, en plus d’être entièrement refait, comporte un nouveau mode multijoueur et une campagne allongée, et est plus de l’ordre du remake que du remaster. Personne ne crachera non plus sur Rare Replay, l’une des meilleures compilations (ou la meilleure) à ce jour. Nintendo semble vouloir s’y mettre sérieusement à son tour, et nous vendra par exemple une version lumineuse de The Legend of Zelda : Twilight Princess à une cinquantaine d’euros. Rassurez-vous, vous pourrez aussi acheter un amiibo avec.
L’année 2015 fut une très belle année de jeu vidéo. Au niveau des constructeurs, Microsoft a probablement été le plus convaincant. Avec des titres comme Ori & the Blind Forest, Halo 5 : Guardians, Forza Motorsport 6, Rise of the Tomb Raider, Gears of War : Ultimate Collection, les possesseurs de Xbox One ont eu de quoi faire. Au-delà de ça, la politique de Phil Spencer commence à porter ses fruits. La mise en place de la rétro-comptabilité, même si elle est encore perfectible, est un autre signe fort du retour au principal : le jeu. Il reste des points à améliorer, comme le temps d’installation des jeux – qui nous permet d’aller faire randonnée au Kilimandjaro entre-temps – mais la firme en est consciente, et le line-up à venir s’annonce encore plus explosif avec des titres tels que Crackdown, Scalebound, Quantum Break, Gears of War 4, ReCore, Sea of Thieves, ION, Below, Fable Legends, Forza Horizon 3, Halo Wars 2, Inside, Ashen, The Solus Project, Anarcute, Tacoma, Everspace, Cobalt, Cuphead, Killer Instinct S3 ou encore Gigantic qui sont soit full exclusive, soit console exclusive. Un catalogue presque étonnamment varié pour cette console pan-pan vroum-vroum, n’est-ce pas.
Le problème c’est qu’il y a de moins en moins de full exclusives justement et du coup, ça donne trop peu d’intérêt d’achat pour les possesseurs d’un bon PC. La stratégie de Microsoft, à savoir intimement lier le hardware console avec Windows (donc Xbox One et PC) pour créer un même hub, demeure bien trop confuse surtout aux yeux du grand public. En revanche, les récentes nouvelles sur les reports de ReCore et Scalebound tendent à nous faire penser qu’ils ont enfin compris que la gestion du calendrier était importante pour vendre ses jeux (ce que manie parfaitement Sony). Les ventes de la machine sont bonnes, même si elles restent loin derrière la Playstation 4, en mode rouleau compresseur. Les séquelles de la mauvaise communication en 2013 n’ont pas jouées en sa faveur, et la réputation idyllique dont jouit l’image Playstation achève les espoirs (s’ils en restaient) de Microsoft de rattraper sa concurrente. Il faut dire que la Xbox One part de plus avec le désavantage du Japon. Un pays un peu trop nationaliste pour acheter un produit américain lorsqu’il y a du nippon en face. Et puis il n’y a pas assez de RPG avec des petites culottes sur Xbox, ni de DLC bikini dans Rise of the Tomb Raider : très mauvais tout ça.
Si la mention « console exclusive » évidemment très présente pour la relation Xbox – Windows faisait avant sourire les aficionados de la PS4, ce n’est peut-être plus le cas : Street Fighter V, Shenmue III, Final Fantasy VII Remake ou encore le prochain jeu de Kojima, qui ont tous buzzés comme étant des soi-disantes grosses exclus PS4, sortiront aussi sur PC. Dans une moindre mesure, c’est le cas également de titres comme Resident Evil : Umbrella Corps ou Hellblade. C’est certain, les joueurs PC vont encore se frotter les mains (à part quand ils recevront des portages pourris, n’est-ce pas les derniers Batman et Dead or Alive). Il y a aussi de plus en plus de J-RPG (pourtant l’un des principaux arguments de vente de la PS4) qui sont portés vers Steam. C’est le cas par exemple de Dragon Quest : Heroes, censé être une exclusivité Playstation, qui est arrivé sans crier gare sur la plateforme de Valve. Mais les utilisateurs Playstation 4 auront tout de même de nombreuses pures exclusivités l’année prochaine avec Horizon : Zero Dawn, Ratchet & Clank, Dreams, Matterfall, Ni-Oh, The King of Fighters XIV, Boundless, Wild, Detroit : Become Human ou encore Uncharted 4. The Last Guardian, j’y crois moyen, on verra. Quoiqu’il en soit, ça se présente extrêmement bien pour la Playstation 4 qui va enfin réellement décoller et ce, de fort belle manière ! Ça sera la meilleure console de cette génération, sauf retournement incroyable de situation, ça ne fait plus aucun doute maintenant.
En 2016, Sony se lancera en outre dans la réalité virtuelle. Pour une fois, une Playstation va prendre un réel risque avec ce genre « d’innovation ». D’habitude, ils laissent faire Nintendo ou se calquent sur ce qui a marché chez Microsoft, donc ça va nous changer un peu. Peut-être parce que ce sont les seuls qui n’ont pas compris que la VR, ça va être du caca ? Est-ce qu’on va encore se taper les habituels jeux inutiles pour promouvoir le truc (les jeux de sports nuls, les jeux familiaux et compagnie, comme pour Kinect ou la Wii…) avec des vitrines technologiques atteintes du syndrome de la coquille vide ? Pour l’instant, Sony semble y croire et a présenté de nombreux jeux. Au moins les trois quarts m’ont l’air inintéressants, il y a l’habituel trompe l’œil de Crytek qui vient faire la promo de son moteur graphique avec un faux bon projet, et des bizarreries. Mais peut-être que je vais me tromper et que ça sera vraiment bien. Dans tous les cas, je sais que je ne l’achèterai pas, tout comme je n’achèterai pas le Hololens de Microsoft car ça ne m’intéresse concrètement pas et je n’ai pas d’argent à mettre là-dedans. Je vais les suivre, mais ce n’est pas dans mon délire. Moi, je veux jouer avec une manette (et si possible une bonne, donc pas la Dualshock ou la mablette WiiU s’il vous plait – oui j’avoue, c’est gratuit).
Ensuite, il reste le mystère Nintendo. La WiiU est déjà agonisante et on sent que Pokkén Tournament, Starfox Zero et surtout The Legend of Zelda s’avéreront être ses ultimes cartouches. La NX, tout ça, ça va faire les gros titres en 2016. Surtout ceux de Gameblog, car annoncer la NX à 150€ avec Diddy Kong Racing 2, rien que ça fait du gros clic. Bref, cette fameuse NX, personnellement j’en parlerais quand on la verra. Dans tous les cas : profitez bien de cette nouvelle année qui s’annonce chargée, avec des suites très attendues et des nouvelles licences prometteuses. Le joueur sera gagnant !
Bonus musical
Pour moi, la bande-son occupe une place essentielle dans un jeu vidéo. Pour terminer ce bilan, je vous propose mon top 5 des musiques de jeux vidéo pour cette année 2015. Cependant, je ne m’autorise à mettre qu’une seule musique par jeu.
1. Ciri Welcome, de The Witcher III – Wild Hunt
Choix difficile parmi toutes les musiques sublimes offertes par The Witcher III. Mais je retiendrais avant tout celle-ci, qui soutient l’une des scènes les plus mémorables du jeu. Une piste qui nous procure des frissons, en allant crescendo. Wolven Storm, The Vagabond, Hunt or be Hunted et The Fields of Ard Skellig méritent également d’être citées.
2. Bergentrüchunk – ASGORE, de Undertale
Il y a beaucoup de musiques marquantes dans Undertale, surtout celles de boss qui accompagnent des combats uniques. Si la plupart des joueurs citeront spontanément Megalovania, ça sera pour ma part le thème d’ASGORE, qui arrive au terme (enfin, presque) de l’aventure lors de notre première partie, résume très bien le jeu, avec un côté assez mélancolique, puis carrément épique. Resteront en ma mémoire Death by Glamour, Spear of Justice et, dans un genre différent, Another Medium.
3. I Shall Rise, de Rise of the Tomb Raider
Même s’il dispose d’un sound-design excellent et d’une BO de qualité, Rise of the Tomb Raider ne m’a pas spécialement marqué pour ses thèmes musicaux. À l’exception de cette très belle chanson-thème « james bondesque », interprétée par Karen-O, qui surgit lors du générique de fin…
4. Rebuild, Renew, de Fallout 4
Si on peut reprocher bien des tares à Fallout 4, on ne peut en revanche pas lui enlever la grande qualité de sa BO. Pour l’occasion, nous avons retrouvé un Inon Zur en très grande forme, tel celui qui nous a fait vibrer avec Dragon Age : Origins. Les thèmes d’exploration sont particulièrement sublimes et celui-ci en est un parfait résumé.
5. Restoring the Light, Facing the Dark, de Ori and the Blind Forest
Cette musique reprend le thème principal du jeu de façon dynamique pour épauler l’épreuve, à mon sens, la plus marquante et éprouvante de cette magnifique aventure !
Voilà qui termine mon bilan qui, malgré sa longueur certaine, ne vous aura j’espère pas trop ennuyés. On se retrouve tout au long de l’année sur Archaïc où je tiendrais mon rang de rédacteur avec pas mal d’articles de réflexion, et probablement quelques tests.