2012 : l’année creuse
Difficile de faire un bilan 2012 lorsqu’on ne s’est dévoué qu’à un seul jeu datant de cette année fatidique. Car oui, l’apocalypse annoncée au 21 décembre a bel et bien eu lieu et ce, quoiqu’en dise notre entourage vaquant à ses occupations habituelles comme s’il ne s’était rien passé : faute d’une planète implosée, c’est le monde vidéo-ludique qui s’est pris une belle mandale dans les dents. Que dire des sorties de cette année ? Pas grand-chose en vérité, je n’ai pas trouvé grand-chose m’ayant assez titillé afin de justifier d’y mettre le prix fort. Les grosses productions se revêtissent d’un manteau peu reluisant et d’un dentier digne de celui d’un Joey Starr (à comprendre : plus anti-sexy, tu crèves). On ne peut pas dire non plus que le marché de l’indépendant m’ait apporté plus de réconfort dans mes vaines tribulations bien que ce dernier point est à prendre avec des pincettes : voici un marché tellement large que mon ignorance affligeante vient souvent faire partie de l’équation expliquant ce lourd constat non dénué d’une bonne dose de blasitude. Oh oui bien sûr, si on remonte le temps d’il y a exactement douze mois, j’appréhendais 2012 avec légèreté et fébrilité. Malheureusement, mes plus grandes attentes se sont vues être retardées à l’ère post-apocalypse Maya. En gros, 2012, en terme de nouveautés vidéo-ludiques, ça a été le calme plat pour moi.
Une seule exception, la grosse déception
Bon sang, vu comment j’avais adoré l’aventure de son prédécesseur, malgré ses parti-pris fatalistes dus à d’indubitables visions avant-gardistes, j’attendais beaucoup de Final Fantasy XIII-2. Mais d’un titre que j’espérais au moins aussi novateur que Final Fantasy XIII, je suis tombée sur une belle larve à langue crampée – à force de lécher les culs, faut pas s’étonner hein – une amère déception qui n’a d’égal que le fait qu’il soit quand même agréable à parcourir. Cette dernière chose qui ne fait que renforcer un certain malaise. Alors, qui a eu tort ? Square Enix d’avoir pris cette direction foireuse ou bien moi d’avoir placé en lui trop d’attentes d’une utopie affligeante ? Parce qu’au final, il ne fallait pas s’en étonner, Final Fantasy XIII-2 poursuit la série de la façon la plus logique qui soit par rapport à l’évolution de l’industrie vidéo-ludique actuelle : vu qu’il faut vendre, il faut s’abaisser au niveau des acheteurs. Ces acheteurs ? Des joueurs dont le niveau de caprice – « on achète, il faut donc que le jeu soit comme on le désire au pixel près, c’est la moindre des choses » – n’a d’égal que la mauvaise foi et la peur de l’inconnu. Tant pis pour eux j’aurais envie de dire, les plaintes que ces mêmes individus dégagent, ils ne les doivent qu’à eux-mêmes quand on y réfléchit bien. Le souci, c’est que tout le monde sans exception en pâtit à l’image d’une punition générale que pouvait parfois nous filer cet odieux instituteur, étrangement vénère de s’être pris une punaise anonyme dans les fesses en s’asseyant devant son bureau.
Parmi la médiocrité et l’indifférence, j’ai quand même loupé les rares perles aguicheuses
Quand ça fait mal devant, on passe par derrière
Grandiose, que rajouter de plus ? Même si on me reproche d’avoir trop mis en avant ses lacunes techniques, force est de constater que ces défauts injustement dénoncés n’ont été pointé du doigt que pour une simple raison : on ne peut pas s’empêcher d’être plus sévère à l’encontre de son chouchou. Alice : Retour au pays de la folie m’aura fait passé à travers sa vingtaine d’heures de jeu sous différents états véritablement orgasmiques pour un joueur à la sensibilité à fleur de peau comme moi qui ne cherche qu’à se faire bouffer par une grande spirale d’émotions. Du trip léger de simple amatrice de glauque à la révulsion pure et simple de tant d’horreur humaine – notons que ce sentiment est au moins aussi intense qu’à l’évocation des camps de concentration lors de la Seconde Guerre Mondiale – en passant par la fascination hypnotique de l’univers et l’extase d’une adaptation libre et personnelle si bien achalandée. Pas de doute, avec le jeu de Spicy Horse, j’en ai eu pour mon argent et j’ai récupéré tout ce que j’étais en droit d’attendre de lui… Et bien au-delà à dire vrai car jamais je n’aurais été pensé qu’en voir le dénouement m’aurait conduit vers une longue stase spirituelle où toutes mes pensées étaient monopolisées sur tout ce que le titre a pu dire sans pour autant le dévoiler.
Le meilleur apparaît toujours là où on ne l’attend pas. Voilà une expression qui sied à merveille à Xenoblade Chronicles. Qui aurait cru que le RPG le plus marquant de notre génération débarquerait sur cette misérable petite Wii tant boudée des « vrais » gamers ? A vrai dire, pas grand monde je pense. Certes, la génération actuelle n’est pas encore terminée, qu’elle doit encore nous livrer son dernier souffle, celui qui devrait – si l’on suit la logique implacable de l’évolution – nous livrer ses dernières grosses cartouches inespérées avant la mort (constat mainte fois vérifié avec les générations de consoles précédentes), il faut admettre que Monolith Software nous a balancé un combattant hors-pair dans l’arène des J-RPGs de la future ex-génération HD. Et à vrai dire, on se demande quand même comment les futurs outsiders, citons au hasard le fameux Ni No Kuni, arriveront à gérer un tel adversaire. Parce que Xenoblade Chronicles demeure un colosse fier qui se démarque avec des arguments auxquels on n’aurait jamais soupçonné que ça lui vaille la ceinture de champion tant les gagnants précédents ont bravé leur place avec d’autres qualités, d’autres critères qu’on a trop hâtivement considéré comme fondamentaux. Bref, ce mastodonte de la Wii, en plus de s’être effrontément creusé une place référentielle, s’est permis de plus de foutre un gentil coup de pied dans la fourmilière tel un mauvais garnement. Et rien que pour cela, on ne l’en remerciera jamais assez.
Alors que le second volet inespéré fait parler de lui – on dira plutôt que son existence ne nous a jamais semblé aussi concrète depuis toutes ces années – il était temps que je m’adonne à une sérieuse petite piqûre de rattrapage avec Beyond Good & Evil. En même temps, ayant toujours regardé la génération 128 bits – qui est ce qu’on pourrait vulgairement appeler LA génération retro-gaming des pauvres par excellence – avec une certaine tendresse et étant curieuse de me frotter à des jeux injustement boudés du public et/ou du succès commercial, on peut dire que le titre de Michel Ancel était un candidat idéal en ce qui me concernait. Et en moins de temps qu’il n’en faut, j’ai vite trouvé la raison de tant de louanges de la part des joueurs qui ont parié dessus il y a maintenant dix ans (oui, déjà!). J’y ai découvert un jeu audacieux, mélangeant les genres brillamment. Beyond Good & Evil représente une forme avant-gardiste de jeu hybride à mon sens, un titre poussant le terme plus loin que tous les autres jeux de sa génération a pu le faire (et dieu sait que la variété était pourtant au rendez-vous par rapport aux générations ancestrales). Il me plaît même à croire que si les aventures de Jade ne nous avaient pas été contées, la génération actuelle n’aurait pas été la même que celle que nous connaissons. Après tout, si Michel Ancel n’avait pas osé, aurions-nous vu fleurir toute cette tendance hybride qui trouve comme fer de lance le plus connu (et, à mon grand dam, reconnu) qu’est la série des Uncharted ?
Qu’il en soit bien clair : si l’on confrontait Suikoden Tierkreis à tout J-RPG confondu, ses petits bras maigrelets auraient bien du mal à se frayer une place. Ce spin-off DS de la série des Suikoden se voit en effet touché du syndrome « triple Simp. » – à savoir, trop simple, trop simplifié et trop simpliste – pour oser prétendre s’imposer parmi les plus hauts du panier déjà trop bien garni. Et pourtant, Suikoden Tierkreis a été pour moi un vrai petit coup de cœur et cela s’explique en deux lettres : DS. On ne recherche pas forcément les mêmes choses parmi les jeux de salon et les jeux portables et je fais indubitablement partie de cette catégorie. Un titre sur console portable trop achalandé me fera fuir au plus vite, n’étant pas rivée sur la petite machine avec une attention aussi accrue que si j’étais devant le téléviseur un pad à la main. Alors, certes, Suikoden Tierkreis a ses défauts de même qu’il est loin d’avoir inventé la poudre, pourtant je trouve qu’il s’en dégage un petit charme bienvenue. De plus, il livre ce en quoi on est en droit d’attendre de lui alors que va encore bien demander le peuple ?
Pendant la crise, rien ne vaut la nostalgie
Après m’être pris une sacré claque – dans le mauvais sens du terme – avec Final Fantasy XIII-2, je n’ai eu qu’une envie : me replonger dans Final Fantasy XIII premier du nom. Peut-être voulais-je retrouver ces personnages et univers que j’avais tant affectionnés ou peut-être voulais-je simplement vérifier si je ne l’avais pas trop surestimé la première fois… En attendant, j’avais toutefois des craintes de rejouabilité sur ce jeu, et lorsque je m’y suis remise, ces dernières se sont estompées dans un claquement de doigt. Certes, repartir de zéro lorsqu’on maîtrise déjà son sujet n’est pas forcément chose aisée, surtout lorsqu’on sait qu’on ne se tape pas un petit niveau didactique mais carrément plus d’une vingtaine d’heures de tutoriel géant mais revenir sur les terres de Cocoon revêtit d’un autre avantage non négligeable. La seconde fois nous amène une nouvelle vision de l’histoire qui nous est contée ainsi que de l’univers déployé. De nouveaux détails s’ouvrent à nous alors que notre première arrivée nous imposait plus un caractère d’apprivoisement d’un monde inconnu aux codes, mœurs, us et coutumes si spécifiques qu’ils pouvaient vite finir nous sembler barbares. Au final, retrouver Final Fantasy XIII m’aura fait un bien fou malgré le fait qu’il m’aura fait porter un regard encore plus sévère à l’encontre de son plus jeune frère.
Lorsqu’on se sent un peu désabusé de la fadeur des nouveaux jeux qui débarquent, rien ne vaut se remettre à ses bonnes vieilles références, maintes fois jouées et terminées mais toujours aussi efficaces et vecteurs de plaisir de jeu à chaque fois qu’on démarre à nouveau une partie. Dans mes références les plus récentes – tout est relatif bien entendu – on peut compter la série des Ace Attorney. Et comme j’ai tout fait pour vouloir éviter la dépression vidéo-ludique qu’aurait pu m’apporter l’année 2012, je ne me suis pas attardée sur un volet mais bien deux, à savoir les second et troisième opus, Justice For All et Trials & Tribulations. Une belle occasion pour reprendre une petite dose de plaisir sur des affaires aussi farfelues que passionnantes, pouvant même se montrer par moment haletantes et bourrées de suspens. Et puis, des personnages attachants et charismatiques, aussi loufoques peuvent-ils bien être. Sans compter que cela remémore avec grand plaisir à quel point Trials & Tribulations est vraiment une pépite carrément indispensable dans toute bonne ludothèque DS de tout joueur n’ayant rien contre le concept si japonais du visual novel.
Depuis toutes ces années, le jeu vidéo nous aura offert bien des concepts d’un goût extrêmement discutable. Parmi eux, on pourra compter la série des Wario Ware reposant sur la base d’une succession de plus en plus rapide de mini-jeux d’une connerie rare. A vrai dire, la raison dirait que cette chose ne devrait même pas s’appeler un jeu tant c’est totalement stérile, à la limite du pitoyable. Mais bon, un vieil adage dit que « l’inutile est forcément indispensable ». Eh bien, ça paraît tout bête mais c’est clairement le cas pour les Wario Ware, en particulier pour ce Wario Ware Touched ! sorti en même temps que la DS. C’était en effet le jeu parfait pour représenter la vitrine technique des possibilités de la console, le tout avec un bon soupçon de dérision infantile seyant à merveille à un constructeur tel que Nintendo (le seul des trois concurrents du marché à pouvoir se permettre ce genre de folies sans faire trop tâche selon moi). Parce que Wario Ware, ça a beau être un jeu con et inutile, l’addiction qu’il peut transmettre au joueur est telle qu’il lui en ramollit le cervelet au point de lui bouffer son intégrité mentale. Et ce qui devait arriver arriva, les bouffées délirantes commencent à apparaître et il est bien difficile de lâcher sa console et ce, même si l’on sent sa matière grise couler par les oreilles. Qu’il est machiavélique ce Wario n’empêche !
« C’était mieux avant ? » : allez quoi, ne soyez pas hypocrites !
L’an dernier, envers et contre tous les avis négatifs des joueurs certainement bien plus éminents et avisés que moi, j’avais révélé mon amour pour Fable 3. Auparavant, j’avais aussi pas mal accroché au volet précédent sans pour autant qu’il ait été un véritable coup de cœur. C’est en toute logique que j’ai décidé de m’attarder sur l’épisode fondateur de la série, étant quelqu’un de très psychorigide – j’apprécie un jeu, qu’à cela ne tienne, faut m’attaquer aux autres, précédents comme suivants, de préférence dans l’ordre chronologique. Mais, peut-être m’y suis-je mise avec bien trop de confiance car le résultat n’en a été que plus amer. Certes, je vais très probablement lui relaisser une chance dans le futur, il n’empêche que ma première opinion reste assez calamiteuse. Pas que Fable soit un mauvais trublion, je trouve malheureusement qu’il a très mal vieilli, tant dans son minimalisme – les autres volets plus ou moins paresseux ont quand même rajouter des nouveautés gadgets intéressantes – sa prise en main ou encore les sensations transmises – du même niveau de dynamisme et puissance qu’un salace Bande Avec Les Mous. J’ai donc découvert un soft ayant institué des bases pourtant efficaces – il suffit de voir les opus suivants, plus agréables à jouer selon moi – mais qui a bien du mal à passer l’épreuve du temps, ses tares béantes depuis comblées ou non par ses suites se montrant plus frustrantes que légèrement gênantes.
2012, c’est fait. Et 2013 ?
A la base, Ni No Kuni était ma plus grosse attente de 2012 avec Final Fantasy XIII-2. Son décalage temporel intempestif explique par conséquent très bien que le titre de Level 5 peut maintenant s’octroyer le privilège d’être une de mes plus grandes attentes de 2013, année qui semble se profiler d’ailleurs si je puis me permettre sous de meilleurs hospices que la précédente. Qu’est-ce que j’en attends ? A vrai dire, pas de s’afficher en référence tant je me suis faite à l’idée que Xenoblade Chronicles s’est creusé son trou à cette place sans aucune honte d’avoir été égoïste. Par contre, du charme magnétique transporté par une bonne dose d’onirisme concentré opérant doucement, au fur-et-à-mesure que la bête se dévoile d’une manière sage et modeste, ça, oui, cela représente bien plus les espoirs que je place en Ni No Kuni.
Ayant été fortement marquée par l’expérience Heavy Rain, c’est donc sans surprise que j’attends Beyond : Two Souls. Après, que rajouter de plus sur ce que j’attends de lui mis à part que Quantic Dream ne fasse pas de faux pas avec leur nouveau bébé ? Pas grand-chose en vérité, David Cage m’aura appris de toute manière qu’avec lui, pas besoin d’attendre quoi que ce soit, juste à subir une fois le moment venu.
Parce que je suis certainement terriblement idiote – j’accepte pour le coup tout type de boutade misogyne balancée dans le second degré tant c’est mérité – mais j’attends Lightning Returns ou Final Fantasy XIII-3 pour les malheureux qui ressortiraient du fin fond de leur grotte. Oui, même si j’ai encaissé son prédécesseur avec l’amertume de la déception. J’ai l’espoir que ce nouveau venu viendra rectifier le tir de Final Fantasy XIII-2. Et puis, j’ai beau être restée de marbre à ce dernier, il faut quand même admettre que sa fin a de quoi titiller la curiosité – de bonne ou mauvaise manière importera du goût personnel de chacun – ce qui donne une raison de plus au fait de surveiller du coin de l’œil Lightning Returns. Mais, vraiment, c’est avant tout mon côté rêveur qui emporte la mise, d’autant plus que le parti-pris choisi cette fois-ci fait la part belle au doigt d’honneur lancé aux conventions du style, cette provocation-même que j’attendais de son grand frère. Certes, oui, le peu de temps de développement laisse prévoir le pire, de même que le concept-même du jeu n’est pas nouveau en soi. Mais ces ficelles héritées d’un certain Majora’s Mask ont été tellement contestées – certainement l’opus de Zelda ayant le plus divisé les masses – qu’on peut dire que Square Enix a encore un peu de gnaque en ce qui concerne faire tourner en bourrique le joueur appartenant à la race des « huîtres à grande gueule ».
Lui aussi rescapé de mes attentes de l’année précédente, ce serait un doux euphémisme de dire que je place aveuglément de grands espoirs envers le prochain Tomb Raider. Pourtant, Lara Croft ne m’a jamais fait plus d’œil que cela dans le passé, sa trop grande rigidité ayant fait passer ses arguments d’ordre plus racoleurs (ma foi fort séduisants, je ne dis pas le contraire) au placard. Il n’empêche que, merde, plus le temps passe et que le délai de sortie se réduit, plus le piédestal prend de la hauteur. Son reboot devrait apporter dans la besace une petite cure de jouvence bienvenue sur lequel, j’ai bon espoir, s’attardera à améliorer cette maniabilité que j’ai tant détesté par le passé. Mais, surtout, ce que j’attends, c’est que Tomb Raider se hisse en alternative à la série des Uncharted, un adversaire qui le pointerait du doigt rageusement avec en lui la consistance qui, selon moi, manque cruellement aux aventure de Drake et compagnie pour devenir véritablement dignes d’intérêt.
Je ne cacherais pas mon incultisme affligeant en ce qui concerne le jeu indépendant. De 2013, je ne connais que quelques rares prétendants émergeant de cette scène. De ces privilégiés, le seul à vraiment m’intriguer, c’est sans aucun doute Among The Sleep reposant sur un concept que je trouve atypique. Difficile de dire si le jeu sera audacieux également mais avoir l’idée de développer un survival horror où le héros ne sera qu’un misérable bébé innocent – qu’on espère inoffensif également, ça ferait un peu tâche de le voir utiliser des armes plus lourdes que son propre poids plume – il faut admettre que l’adjectif cité précédemment n’est pas loin. En espérant qu’on pourra vraiment l’employer lorsqu’il sortira.
Même s’il n’y a rien d’officiel, les rumeurs sont assez persistantes et consistantes pour être en droit d’espérer. Skies Of Arcadia finira bien un jour par ressortir sous forme d’un alter ego HD dématérialisé. Ugh, on y croit ! Après, j’avoue que je n’attends pas grand-chose d’un tel portage, mes seules exigences en la matière étant que la nouvelle version soit au moins technologiquement aussi bonne que l’originale. Les qualités rattachées au jeu en lui-même fera le reste et nul doute que des graphismes HD ou non n’y changeront rien : Skies Of Arcadia reste et restera l’un des meilleurs RPGs de la génération 128 bits, le témoignage d’une époque qui finira par être révolue mais dont il serait bête d’oublier. C’est pour cela que j’aimerais bien le voir sortir de nouveau sur le PSN ou XBLA : me remémorer ce jeu que j’avais adoré et combler ma lacune de ne jamais pu l’avoir terminé, le tout pour un prix bien plus raisonnable que ceux affichés dans les versions Dreamcast et Gamecube originales.
Là encore, on touche du doigt le fantasme. En effet, plus le temps passe et plus Final Fantasy Versus XIII, promis il y a pourtant bien longtemps, prend des allures d’arlésienne… Au point d’en penser que les annonces faites par les personnalités de Square Enix confirmant que le développement du Final Fantasy XIII alternatif est toujours à l’ordre du jour ne sont en fait que de vulgaires fakes. Toutefois, les cendres de la suite de Beyond Good & Evil semblent être ressorties maintenant des archives non classées alors qu’on n’osait pas y croire, Duke Nukem Forever est sorti alors qu’on ne l’espérait plus depuis une bonne dizaine d’années alors pourquoi pas voir Final Fantasy Versus XIII en magasin en 2013 (ou durant les années à venir, on est mal placé pour faire la fine bouche) ? En espérant quand même que celui-là ne connaisse pas le même sort que Duke…