neko.works est un développeur indépendant français. Son premier jeu ? Super Night Riders sur la très médiatisée Ouya si chère dans le coeur de Mizakido. Le jeu a, heureusement pour lui et pour les finances de neko.works, été porté sur différentes plateformes, telles que Steam, Xbox One et Playstation 4. Aujourd’hui, nous parlerons de la version Xbox One, mais le jeu est identique sur toutes les plateformes.
Oh ! Un sosie de Hang On ! Impossible de ne pas penser au classique de Sega en démarrant une partie. Super Night Riders nous met dans la peau d’Alice, surnommée la Red Rider. Et Alice arpente les routes. Elle peut le faire soit de manière Classic – avec de gros polygones – soit de manière Super – en version lissée. Le mode Arcade propose de parcourir six épreuves, chacune composée de six tronçons. A la manière de son modèle, l’important n’est pas la position mais le temps restant. Nous disposons d’un temps limité pour parcourir chacun des tronçons, qui se voit prolonger dès lors que l’on franchit la ligne de Checkpoint. Sur le trajet, bien évidemment, il sera nécessaire d’éviter d’autres motards. Leur placement est toujours rigoureusement le même. Il est ainsi tout à fait possible de retenir le “pattern” de la course, pour progresser. Toucher une autre moto n’occasionne pas d’accidents mais freine de manière drastique la moto.
Super Night Riders se prend très facilement en main, puisqu’il suffit d’accélérer ou de freiner. Comme souvent, décélérer étant préférable à freiner, nous n’utilisons réellement qu’une touche. Ces commandes simplifiées à l’extrême rendent SNR agréable dès sa première prise en main. Très vite, la vitesse faisant et la difficulté augmentant, les yeux rivés sur la position des autres motards, nous sommes bien heureux de ne pas avoir à réfléchir davantage. Deux modes de difficulté sont disponibles mais seul le mode Normal porte réellement tout le challenge. Et les succès/trophées, pour information. Parcourir les six courses tient en une petite heure. Le gros de SNR réside dans son épreuve “Courses 1 à 6”, autrement dit les trente six tronçons d’affilée.