Les amoureux de la licence Casper l’auront tout de suite remarqué, Wendy Every Witch Way propose d’incarner la petite sorcière rouge amie du gentil fantôme. Edité par TDK, ce titre qui se devait d’être le premier d’une série de jeux sur la sorcière a été confié au talentueux studio WayForward. En 2001, WayForward n’est pas encore le gage de qualité de maintenant. Son titre majeur, Shantae, ne sortira qu’un an plus tard. Autant dire que Wendy est, à sa sortie du moins, passé sous tous les radars. A tel point que les suites prévues ne verront jamais le jour.
Le coffre de tata
Wendy Every Witch Way débute pourtant très bien. Au travers d’une courte cinématique d’introduction, il nous révèle que la jeune Wendy, un peu trop curieuse, trouve un mystérieux coffre dans le grenier de sa tante. A son ouverture, les pierres rougeoyantes qui s’y trouvent en sortent vigoureusement et filent vers un château flottant. Ce dernier s’écrase alors sur la Terre, en provoquant l’inversion de la gravité. Wendy n’a d’autre choix que d’y courir pour retrouver les pierres rougeoyantes afin de les sceller, de nouveau, dans le coffre.
L’aventure de Wendy l’amènera à parcourir seize niveaux, répartis en quatre mondes. Chaque monde a une identité visuelle propre, mais tous offrent la possibilité de se mouvoir au sol ou au plafond. D’une pression sur Haut, Wendy est capable de basculer la tête à l’envers. Sous ses airs de jeu de plateforme, WEWW propose aussi un peu de réflexion. Il vous faudra régulièrement pallier aux limitations des sauts de Wendy en inversant la gravité. Sans compter qu’il est même possible de le faire en plein saut. Mais attention, certains ennemis savent également jouer avec elle ! Il faudra par moment ruser pour soit esquiver l’adversaire soit le vaincre, à l’aide d’un coup de baguette. Certains ennemis ne se laisseront pas atteindre facilement, à vous de comprendre comment atteindre leur point faible. Tous peuvent être vaincus en un coup. Wendy, quant à elle, a besoin d’étoiles pour survivre aux rencontres. En revanche, toucher des piques dans certains décors peut amener immédiatement au trépas.
Facile est la vie de sorcière
En cas d’échec, Wendy revient au début du niveau. Si vous faites face à un Game Over, un système de mot de passe vous permet de reprendre votre progression. Retrouver les morceaux de pierres rougeoyantes se fait dans le troisième palier de chaque monde. Le quatrième est un parcours bonus, assis sur un balai, façon shoot’em up. Seul un boss vient clore l’aventure, enfantin à vaincre. D’ailleurs, tout le problème de WEWW se situe dans sa difficulté. Autant son gameplay est original et offre de très agréables sensations console en main, boucler l’intégralité du jeu ne devrait pas vous prendre plus d’une heure. Les possesseurs de Game Boy Advance disposent d’un quatrième monde, lui-même composé de trois niveaux supplémentaires. Ils sont plus compliqué que le parcours principal mais ne vous résisteront guère plus d’un quart d’heure supplémentaire.