Nous trouvons de tout sur les boutiques en ligne. Que ce soit sur Steam, Xbox, sur Playstation ou sur l’eshop de Nintendo, la variété des contenus est désormais incontestable. C’est ainsi qu’il est possible de s’y balader et de tomber sur un titre méconnu, qui nous attire par son esthétique ou son principe. C’est ainsi qu’il est possible de débusquer Metropolis Lux Obscura.
Être attiré par Metropolis Lux Obscura signifie être attiré par son esthétique de film noir. Jon Lockeart sort tout juste de prison, après avoir été condamné au meurtre d’un de ses amis. Il revient dans sa ville, Métropolis. C’est l’occasion pour lui d’y retrouver de vieilles connaissances et de rencontrer de nouvelles têtes, pour la plupart peu amicales. L’ambiance de Métropolis, particulièrement sombre, donne l’image d’une ville complètement portée sur la violence et le sexe. “drug and alcohol abuse, sexual acts and violence et partial nudity” ainsi avait prévenu le studio Ktulhu Solutions, éditeur et développeur du titre. Et il ne mentait pas : tout y est. L’intégralité des scènes et dialogues est présentée sous forme de pages, dynamiques, de comics. Les dialogues s’enchaînent de manière parfaitement cadencés, fort bien doublés, au fil des vignettes. Les enchaînements sont dynamiques et le jeu ne se perd pas dans ses échanges, ponctués de multiples affrontements.
Pas de Beat’em up ou d’Action-RPG : MLO se joue tel un Match-3. Alors que vous aurez systématiquement un gros gaillard (ou clébard, pour la rime) plus costaud que vous, vous devrez aligner, au moins, trois éléments identiques dans une grille 8×7. Vous en alignez quatre ou cinq, et l’effet est fortement majoré. Les poings ou les armes permettent d’entamer la barre de vie de l’adversaire, tandis que les médikits permettent de remonter votre barre de vie. Les jetons de colère remplissent la jauge de même nom, augmentant fortement les dégâts occasionnés. Ceux de la Police vous enlèveront de la vie. Selon le combat, vous disposerez de plus ou moins de tours en plus de votre ennemi. L’objectif est bien évidemment de passer sa barre de vie à zéro. De simples lignes de 3 ne permettent pas de vaincre : il est indispensable de réaliser des enchaînements – des éléments qui font se toucher d’autres éléments, qui eux-mêmes permettent à d’autres de se former. Une bonne dose de concentration est nécessaire pour passer les nombreux adversaires du jeu.
A chaque lieu ou scène, un combat. Une victoire permet d’améliorer Jon grâce au choix d’une carte parmi quatre. Chacune offre à Jon une capacité supplémentaire. Cela va de l’ajout de points de vie, l’amélioration des effets de certains éléments en passant par du gain de HP tous les X tours. Le jeu sauvegardant automatiquement, il s’agit de ne pas choisir n’importe quoi, histoire de progresser sans trop de difficulté. MLO se termine relativement rapidement, puisqu’en moins de 2 heures, un premier générique survient. Le jeu propose quatre fins différentes, dont deux pouvant survenir très rapidement. Heureusement, les développeurs ont tout de même mis quatre slots de sauvegarde, afin de pouvoir relancer une sauvegarde et tenter une fin alternative. Toutefois, en 3 ou 4 heures, vous aurez tout de même fait le tour de l’aventure. Et vous n’y reviendrez probablement plus une fois toutes les fins visionnées.