Une rejouabilité pas si vieillotte
Clairement, le gameplay est un véritable plaisir. Pour l’époque, il était déjà très efficace et le poids des années ne vient altérer cet aspect. Oh bien entendu, voir ce cadre noir où sont disposées les icônes inhérentes au style, à savoir l’inventaire, les options, les indices, cela vient un peu nous titiller la rétine tant cela ne se fait plus mais force est de constater que la prise en main reste toujours aussi simple et instinctive. Difficile de s’y perdre : les zones interactives sont faciles à discerner car mises en valeur, les deux boutons de la souris sont mis à contribution pour interagir et observer. Non, il faut simplement savoir que pour utiliser un objet de son inventaire, il faut ouvrir le menu du même nom via l’icône en forme de sac et faire glisser l’objet en restant appuyer sur le bouton gauche de la souris jusqu’où l’on veut l’utiliser. Pas besoin d’être Einstein pour s’y faire à la vitesse de l’éclair, c’est à la portée de tous les QI. De plus, les casse-têtes sont clairement expliqués (ouvrir un verrou, reconstituer une photo déchirée, etc), il est vraiment impossible de s’y paumer. Impossible non plus que les années viennent rebuter sur cet aspect car les nouvelles productions du style ne sont franchement pas si différents à ce niveau.
Non, à dire vrai, le seul trait de caractère qu’il faut avoir pour apprécier pleinement l’expérience, c’est la patience. On pourra regretter que les déplacements soient si lents, signe de la vieille école où l’on ne peut pas double-cliquer pour se déplacer plus vite. Mais si ce défaut dérange réellement, Les Chevaliers de Baphomet n’est clairement pas pour eux car arriveront-ils à supporter tous ces dialogues qu’ils jugeront directement trop longuets. C’est vrai qu’ils se tirent en longueur et sont omniprésents dans l’aventure mais ce n’est pas le pire en la matière (allez voir un vieux Discworld par exemple, vous en aurez pour vos oreilles). Mais au moins ont-ils l’avantage de faire mouche grâce à leurs petites touches d’humour bien senties. Mais bon, si patience on ne dispose pas, quel intérêt d’aller faire un point’n click ? On se le demande…
[section id= »conclusion » style= »border:1px solid white;padding:10px;overflow:auto;background-color:#00a0db;color:#FFFFFF; »]Les Chevaliers de Baphomet : Director’s Cut est une véritable déception. Non pas que le jeu soit désagréable mais on ne peut pas dire que la réalisation motive les troupes, qu’elles soient nouvelles ou anciennes. Oh bien entendu, les nouvelles séquences valent le coup d’œil et d’être faites mais force est de constater qu’on ne fera la version Director’s Cut qu’une seule fois pour les découvrir puis, on préférera largement reprendre le jeu original plutôt que rejouer à cette nouvelle monture. Et c’est d’autant plus affligeant que cela arrive à la version PC, terre de natalité principale des point’n click alors que les autres versions DS, Wii et Iphone ont l’air beaucoup plus soignées.[/section]