Pour finir, car il faut bien mettre un point final un jour, abordons un peu les fins annexes, appelées pour le coup « fins paradoxales ». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles portent admirablement bien leur nom et finissent de convaincre à propos du mauvais constat scénaristique dressé précédemment. Leur présence se justifie uniquement à rajouter un peu de durée de vie supplémentaire, ce qui n’est pas un mal, le jeu étant assez court (comptez vingt-cinq heures pour voir la fin de la trame principale, et dans les ordres de la soixantaine d’heures pour réunir tous les fragments). Au sujet de l’intérêt qu’elles revêtissent, c’est une autre histoire. Que ce soit sur la manière de les obtenir ou de leur contenu le plus strict, on ne peut pas dire qu’elles viennent apporter beaucoup d’eau au moulin. C’est simple, soit elles sont sans intérêt, soit trop abracadabrantesques pour être prises au sérieux. C’est vraiment dommage car une meilleure appréciation ne tenait pas à grand-chose. Sans aller changer le contenu, faire un effort sur le cheminement de leur obtention aurait pu changer considérablement la donne. Faire en sorte de mettre en place des missions annexes et parallèles à l’histoire principale grâce à des choix et points de vue différents n’auraient rendu le jeu que plus crédible tant le principe de « façonner son destin » aurait été mis en avant. Là, c’est très loin d’être le cas, et le côté remplissage relativement futile – la difficulté et le challenge étant encore une fois moindre – ne peut être que pointé du doigt.
[section id= »conclusion » style= »border:1px solid white;padding:10px;overflow:auto;background-color:#00a0db;color:#FFFFFF; »]Final Fantasy XIII-2 n’est pas un mauvais jeu qu’on se le dise. A dire vrai, temporellement parlant, il serait sorti avant Final Fantasy XIII, cela aurait sans doute mieux réussi, que ce soit à l’un ou à l’autre opus tant le petit dernier aurait représenté une excellente transition pour préparer le terrain à ce qui nous attend dans Final Fantasy XIII. Les caractéristiques plus spécifiques et classiques au style ne sont en effet qu’une illusion nous amenant en vérité à des valeurs communes au volet fondateur. Sauf que ce dernier nous montrait clairement les choses sans ménagement et le fait de voir un brusque changement de technique ne fait que ressentir une certaine duperie, renforcée par le fait que les promesses tant ressassées par la campagne de communication de Square Enix sont très loin d’être véritablement tenues. C’est vraiment bien dommage pour ce petit dernier qui n’est pas foncièrement désagréable mais l’ensemble, sa façon d’être présenté et de se présenter fait qu’on est moins enclin qu’un Final Fantasy XIII, bien plus direct et bourré de bonnes intentions, à lui pardonner ses failles. Et puis, il serait sorti avant son aîné, il n’aurait pas eu à se coltiner la comparaison qui lui colle tant à la peau et le dessert sans l’ombre d’un doute. Voilà qui ne fait que renforcer un fait souvent vérifié : il vaut parfois mieux faire encore un pas en avant tout en restant dressé sur ses pattes plutôt que trois pas en arrière et se péter la gueule.[/section]
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