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Parmi les indépendants, il y a ceux qui ressemblent à tous les autres, ceux qui reprennent maladroitement les codes des jeux 8 et 16 bits, et il y a enfin ceux qui se détachent des autres dès le premier écran. The Swapper fait partie de cette dernière caste.
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A quoi ça ressemble ?
A première vue, The Swapper semble être un metroid-vania dans l’espace. Son univers froid, aux tendances bleutées, calme et oppresse à la fois. Le sentiment de solitude est total. Il faut dire que la navette – de secours – du héros s’échoue sur une station orbitale, en ruine, visiblement inhabitée. L’aventure débute sans trop savoir quoi faire ni pourquoi : il faut avancer pour survivre. Le joueur apprend des bribes du passé de la station aux travers de terminaux. Il fait sombre et seule la lampe torche de l’astronaute permet de réellement apprécier la beauté des lieux. Les différents éléments 3D ont été modélisés à partir de pâtes à modeler pour un résultat qui tient la dragée haute à beaucoup de productions spatiales.
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Comment ça se joue ?
L’astronaute, très lent en raison de sa combinaison, découvre très vite un étrange appareil : le Swapper. Celui-ci lui permet de générer jusqu’à quatre clones de lui-même dans lesquels il est capable de se téléporter : le clone devient le véritable. Si l’un des clones rencontre le principal personnage, il disparaît. C’est ainsi que se présentent au joueur une multitude d’enigmes où ce nouveau pouvoir est clé pour avancer. Simples dans un premier temps – faire apparaître un clone sur un interrupteur lointain pour ouvrir une porte – les puzzles se complexifies très vite tandis qu’il faut jouer avec des faisceaux inhibiteurs ou des zones anti-grativé. Ici, l’ennemi est une chute trop importante ou un mécanisme retombant un peu trop vite. Selon la logique du joueur, l’aventure dure entre quatre et cinq heures.
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Pourquoi on en parle ?
The Swapper est fascinant. Le jeu fait sentir au joueur dès les premiers instants qu’il n’est pas le bienvenu. Son histoire, en apparence minimaliste, se construit au fil des terminaux rencontrés, des dialogues et de rares cinématiques. A l’instar d’un Metroid, c’est au joueur de recoller l’ensemble et de comprendre. Cette minimaliste narration a pour intérêt de valoriser les puzzles, coeur du jeu. Très fins, calculés à la perfection, ils entrainent une véritable satisfaction une fois résolus. Il est bien dommage que la replay value soit si faible, mis à part reparcourir le jeu une seconde afin d’en découvrir la seconde fin. The Swapper n’en reste pas moins un superbe voyage, impressionnant par la solitude instaurée et la bande son tout simplement divine.
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Vidok
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