L’Indépendant #8

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Au travers de cette petite page, nous allons revenir sur deux créations du génial Patrick Smith, davantage connu sur la toile au travers de son studio Vectorpark. Ces deux titres ? C’est Windosill, sorti il y a quelques années de ça, puis Metamorphabet, tout juste disponible sur PC après être passé par la case tactile des tablettes et autres engins téléphoniques.

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A quoi ça ressemble ?

Il est plutôt facile de définir ce que sont Windosill et Metamorphabet : des “jouets numériques”. Cependant ils ne s’attaquent pas vraiment aux mêmes sujets. Ainsi dans Windosill, il faudra balader une curieuse petite machine à  vapeur de salle en salle en résolvant différentes énigmes, tandis que Metamorphabet s’apparente à un étonnant alphabet numérique plein de couleurs, de personnages rigolos et de visuels fourmillant d’idées. C’est sur ces points que les jeux se rejoignent et caractérisent les créations de Vectorpark : un univers graphique coloré et vraiment chiadé, porté par de superbes animations d’une grande fluidité, et surtout, tout un tas de petits détails qui sont pour la plupart interactifs et poussent à l’expérimentation. Pas de bande-son à proprement parler pour titiller nos oreilles, mais plein d’effets sonores rigolos et parfois musicaux.

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Comment ça se joue ?

On peut considérer Windosill comme un véritable jeu-vidéo se jouant en intégralité à la souris. Le but est de fouiner, dans chacune des salles proposées, de quoi débloquer l’accès au prochain niveau, c’est à dire une sorte de clef de forme cubique. Il faudra alors tirer, toucher, déplacer différents objets du décor pour progresser, ce qui entraînera généralement moult animations et autres trucs rigolos. Rien n’empêchera le joueur de rester un peu et de s’amuser avec les personnages et autres éléments qui s’animent à l’écran avant de passer à un autre tableau. On notera l’excellent moteur physique et la réactivité de certaines bestioles quand on s’amuse à les embêter. Metamorphabet ressemble bien plus à un gros livre pour enfants permettant « d’apprendre » l’alphabet. Il n’y aura pas d’obstacles à parcourir les 26 lettres, chacune s’enchaînant avec une fluidité vraiment classe. A chaque lettre sera associée deux ou trois mots qui seront matérialisées et s’animeront selon les actions réalisées par le joueur à la souris, de quoi associer facilement une lettre à un mot. Là encore : couleurs et animations réussies seront au programme.

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Pourquoi on en parle ?

Des petits plaisirs visuels et interactifs, voilà ce que sont Windosill et Metamorphabet. Mignons tous pleins, plein de bonnes idées et de trouvailles, ces deux petits titres de Vectorpark, vendus environ 3 euros chacun, intéresseront particulièrement les amateurs d’animation léchée et ceux qui cherchent une expérience visuelle pas prise de tête, mais aussi et surtout les jeunes joueurs, qui ne pourront qu’être émerveillés devant ce joli bric à brac de de jouets numériques qui réagissent aux nombreux malmenages et expérimentations. On notera cependant que Metamorphabet ne contient que des mots en anglais, ce qui risque fort de limiter l’implication des joueurs francophones… Mais qui les amusera quand même. Et c’est ce qui compte, non?_

Mizakido

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