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Retournons en 2012 si vous le voulez bien. Une bien belle année pour le jeu-vidéo indépendant, avec la sortie de FEZ, Lone Survivor, Botanicula, Hotline Miami… Derrière les ténors du genre se cachaient pourtant quelques petites perles, comme un certain Tiny and Big : Grandpa’s Leftovers, dont le titre un peu longuet laisse quelque peu présager une histoire de sous-vêtements._
A quoi ça ressemble ?
Et c’est bien le cas. Big, le méchant du jeu, s’est décidé à piquer le slip sacré du grand-père, ce qui semble lui avoir donné des pouvoirs télékinésiques ainsi qu’une fâcheuse tendance à vouloir tout détruire.. Et c’est à Tiny, simplement armé d’un pistolet découpeur et d’un grappin, d’aller lui régler son compte. Le titre prend place dans un univers très désertique, avec des canyons et pas mal de ruines à visiter, et propose une patte graphique crayonnée du plus bel aloi, avec un character-design original en plus d’être très rigolo. Pour pratiquement chaque son, une onomatopée apparaîtra à l’écran. Classe ! Un soft qui ne brillera pas par son bestiaire quasi inexistant car il ne s’agira pas du principal intérêt du jeu, donc il faudra s’attendre à se balader dans des environnements où toute vie est absente, en dehors des rencontres avec le seul et machiavélique ennemi du jeu. On notera tout de même une excellente bande son aux tendances rock, blues et disco. Parce que oui, c’est un peu tout ça Tiny and Big : un peu de nervosité, de la bonne humeur, et un brin de folie.
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Comment ça se joue ?
Comme indiqué plus haut, notre héros Tiny détient, pour parvenir à sa quête de remise en place de méchant, d’un bien curieux ustensile lui permettant de découper à peu près n’importe quoi : murs, rochers, piliers… Tout ce qui est fait de pierre (hormis les hautes falaises bien sûr) pourra être tranché net par une simple sélection préalable à la souris de la zone de découpe, et l’outil fera le reste. Un petit coup de grappin pour chopper les bouts non voulus, et hop, on peut avancer et trouver le prochain truc à cisailler. Le monde sera bien entendu fait pour profiter de ce drôle d’engin, avec beaucoup d’endroits apparemment inaccessibles mais dont l’architecture pour le coup malléable permettra de progresser sans trop d’encombres. Au joueur donc d’estimer quel bout de décor découper pour se frayer un chemin, et surtout sur quel angle attaquer ça. On l’aura compris, le titre se place dans la catégorie des puzzle-plateformers à la Portal, avec pas mal de réflexion, sauts ratés, retours en arrière et autres petits bonheurs qui font qu’on aime tant le genre. Pour les amateurs de collectionnite, on pourra s’amuser à trouver différentes cassettes audio disséminées dans les niveaux, mais il faudra avoir l’œil et la découpe solide.
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Pourquoi on en parle ?
Malgré une petite durée de vie, Tiny and Big propose un concept frais et particulièrement grisant pour pas trop cher. L’histoire est complètement farfelue, l’univers intéressant et graphiquement ainsi que musicalement, c’est vraiment excellent. Mais c’est bien au niveau du gameplay que le jeu arrive à tirer son épingle, avec une idée encore peu vue dans d’autres jeux (il me vient Metal Gear Rising, sorti un an plus tard, et carrément plus musclé), particulièrement bien exploitée ici et tout à fait grisante. Se frayer un chemin en découpant tout ce qui bouge, ou maltraiter un rocher pour le façonner à sa façon, pour au final le balancer dans le vide. On aurait aimé plus de contenu, comme des niveaux supplémentaires ou plus d’énigmes, mais dans l’état, et en solde, c’est du tout cuit.
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Mizakido
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