L’INDÉPENDANT #1 – SOMMAIRE | SUPERHOT | LYLE IN CUBE SECTOR | 140 | RAIN | VELOCITY
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Il arrive que la musique soit parfois considérée comme un élément essentiel dans un jeu-vidéo, au point de souvent être une pierre angulaire du gameplay et un acteur impactant de celui-ci. Je citerais mon Best Game Ever numéro un, Rez, qui a su fusionner la bande-son, au shoot, au visuel pour nous offrir une sublime expérience à nous en titiller massivement les sens. Beaucoup de développeurs ont emboité le pas, avec Audiosurf ou dans une certaine mesure Proteus pour ceux qui me viennent en tête, ou encore le mystérieux 140.
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A quoi ça ressemble ?
Avec son nom étrange qui n’est pas sans rappeler la taille maximale d’un tweet, 140 se présente dans une forme des plus épurées, parfaitement géométrique, et encore plus brute que Thomas Was Alone, qui n’en partage pas du tout l’excellente narration, mais bien le gameplay de base, à savoir du bon plateformer qui tâche. Après, le jeu utilise à foison des couleurs aussi chatoyantes que « basiques », accompagnées parfois de parasites visant à matérialiser un élément dangereux. Pas beaucoup de niveaux, et autant de musiques pour accompagner le joueur, très électroniques dans leur genre, et qui ont donc une influence notable sur le gameplay.
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Comment ça se joue ?
La particularité de 140 est que l’ensemble des plateformes, « ennemis » et autres éléments du décor se meuvent selon le rythme et la mélodie qui sont envoyés dans nos enceintes. Ainsi, il faudra tendre l’oreille avant d’agir, afin de ne pas se viander lamentablement dans un trou ou être écrasé comme une fourmi par un bloc. Sur les niveaux proposés, la variété est au rendez vous, d’autant qu’en plus du plateformer, le titre propose aussi, pour ses boss, des séquences empruntés à d’autres genres, comme du shoot’em’up. Mais en rythme s’il vous plait !
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Pourquoi on en parle ?
Sorti cet hiver, 140 semble être passé un peu inaperçu, comme il arrive très (trop ?) souvent dans le jeu vidéo indépendant. C’est donc l’occasion d’en causer un peu, d’autant plus que ce titre sympathique propose une fusion plutôt habile et grisante de la musique et du gameplay. Il est actuellement disponible sur Steam pour environ 5 euros, et propose une expérience certes un peu brève, mais plutôt originale.
Mizakido
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