L’INDÉPENDANT #1 – SOMMAIRE | SUPERHOT | LYLE IN CUBE SECTOR | 140 | RAIN | VELOCITY
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Les Minis du PSN cachent parfois de belles perles au milieu d’une profusion de jeux à l’intérêt souvent discutable. Velocity fait partie de ces petites découvertes. On reste sans doute bien loin de la référence du shoot’em-up ou du manic shooter endiablé, mais le jeu s’avère particulièrement malin et original dans ses mécaniques de jeu.
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A quoi ça ressemble ?
Très étrangement, un peu à un jeu micro du début des années 1990s. Il y a quelque chose de l’Amiga ou de l’Atari ST dans la 2D minimaliste et pixelisée de Velocity, ainsi que dans sa bande-son électronique bien punchy, qui se limite malheureusement à trois ou quatre pistes seulement. Le jeu est également parfois agrémenté d’illustrations fixes au style eighties qui ont autant pour rôle de mettre le joueur dans l’ambiance que de narrer un scénario certes minimaliste, mais qui a le mérite d’exister. A noter qu’il existe une version Velocity Ultra sur PS Vita et PS3 pour les joueurs réfractaires aux trips nostalgiques : le jeu s’illustre alors dans une robe 3D un peu plus flamboyante même si elle a un petit côté froid et artificiel.
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Comment ça se joue ?
Comme un shoot’em-up classique, mais pas que. Aux traditionnelles mécaniques d’esquives de projectiles et de destruction de vagues d’ennemis successives, Velocity ajoute sa plus-value en matière de gameplay grâce à toute une gamme de capacités spéciales du vaisseau qui s’étoffe au fil des missions. Ainsi, la téléportation à courte distance permet de passer des obstacles infranchissables alors que l’accélération de la vitesse de défilement du scrolling offre la possibilité de finir les niveaux en un temps record, une manœuvre indispensable pour les missions en temps limité au timing souvent serré. Quant à l’implantation de balises de téléportation qui permettent de revenir sur ses pas, elle est indispensable dans les niveaux les plus labyrinthiques orientés sur l’exploration. Velocity tire ainsi profit de la richesse de son gameplay pour offrir une belle diversité d’objectifs à accomplir au cours des cinquante missions qui le compose. La lassitude ne s’installe donc jamais, le joueur étant par ailleurs encouragé à varier ses approches (collecter les nacelles de sauvetage, finir le plus rapidement possible les niveaux, obtenir le meilleur score…) pour obtenir les précieux points d’expérience en fin de mission qui permettent de débloquer les niveaux suivants.
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Pourquoi on en parle ?
Sans doute autant pour l’effet nostalgie que pour la grande intelligence de ses idées de gameplay. Velocity offre une belle expérience de jeu et un condensé de fun à peu de frais, ce qui n’est déjà pas mal. Et le tout devient rapidement assez addictif : Velocity est un de ces jeux sur lesquels on envisage de faire « juste une dernière mission pour la route » avant de se rendre compte une demi-heure plus tard qu’on a déjà enchaîné plus d’une dizaine de niveaux, porté par une bande-son parfaite et un rythme trépidant. A noter qu’une suite répondant au nom de Velocity 2X est dans les tuyaux et elle promet de mélanger la formule de base avec du jeu de plates-formes 2D. FuturLab a donc l’air de vouloir aller encore plus loin dans l’hybridation du shoot’em-up de grand-père avec peut-être au final un résultat encore plus flamboyant que ce Velocity. De quoi avoir hâte…
Hyades
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