Interview Of Orcs and Men : Sylvain Sechi

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Archaïc : Of Orcs and Men ayant été pensé comme le premier d’une trilogie, des projets de suite ?

S.S. : Tout à fait, c’est ainsi que nous l’avons pensé au démarrage avec Thomas Veauclin. Nous avons ensuite cassé ce principe pour réellement faire une histoire qui se finit. Pas comme Matrix 2 par exemple : nous avons ce qu’il faut pour réaliser une trilogie, mais nous voulions qu’Of Orcs and Men ait un début et une fin. Maintenant, comme souvent, vu qu’il s’agit du premier de la licence, cela dépendra de son succès. Pour l’instant, nous avons plein d’idées mais ce sont vraiment les ventes qui diront si une suite doit arriver. Nous serons donc bientôt fixés !

Archaïc : J’imagine alors que toutes les décisions seront prises à ce moment, notamment le fait de reconduire avec Spiders ou non.

S.S. : Tout à fait, ce sera à ce moment-là.

Archaïc : Du coup, d’autres projets en cours ?

S.S : Toujours d’autres projets en cours. (rires) Il y a vraiment beaucoup de choses dans les cartons, encore non annoncés, sur lesquels je ne peux pas communiquer. Mais ça arrivera dans les mois à venir…

Archaïc : Style RPG toujours ?

S.S. : Nous aimons bien les jeux à histoire. Et je m’en tiendrai à cette phrase un peu mystérieuse. (rires)

Archaïc : D’accord. (rires) Le mot de la fin : que dirais-tu à nos lecteurs pour les convaincre de prendre Of Orcs and Men ?

S.S. : Je leur dirai que s’ils aiment les RPG et les jeux à histoire, je pense qu’ils prendront leur pied. Je ne veux pas faire mon marketeux, (rires) mais, franchement, les fans de RPG, qui ont envie de découvrir un univers original et de la fantasy un peu dépoussiérée, vont forcément s’éclater sur Of Orcs and Men. Maintenant, cela reste un RPG, donc les joueurs de Call of Duty risquent d’avoir un peu de mal à rentrer dedans au début. C’est un RPG old school en termes de philosophie. C’est totalement assumé : on ne sacrifie pas le jeu sur la place du marché de masse. Nous n’avons pas essayé de rajouter des features grand public uniquement pour toucher un plus large public. Nous visons un public mature, adulte. Un public qui aime les bonnes histoires et les choix. Nous sommes allés à fond là-dedans et nous n’avons fait aucune concession.

Archaïc : Heureux de te l’entendre dire !

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  1. Hé bien oui, le temps passé en vaut bien la chandelle. Excellente interview d’une personne visiblement très sympa et a(im)pliquée dans son travail. J’attends vraiment de voir ce que va donner ce Of Orcs and Men qui s’annonce intéressant sur le papier. Le jeu-vidéo français semble repartir doucement mais surement en tout cas, avec tout les jeux de l’hexagone qui sortent en ce moment. Personnellement Renaissance m’aurait plus fait penser au film d’animation français qui a (injustement) floppé il y a quelques années.

  2. Ah ah, je te rejoins sur Renaissance que je pensais avoir été le seul en France à avoir aimé ^^.

    Sinon oui, très bonne interview Vidok. Curieux d’avoir ton avis sur le jeu. Je ne suis pas vraiment fan des univers med-fan que je trouve omniprésents dans le domaine du RPG mais si Cyanide et Spiders ont en effet réussi à insuffler leur touche d’originalité à Of Orcs and Men, ça pourrait le faire. Je suivrai ça de près ^^.

  3. Bon c’est un détail, mais il y a une question qui me chatouille et à laquelle je vais avoir besoin d’une réponse bientôt : le moteur graphique est-il réellement aussi performant que le laissent penser les images et les trailers? Parce que là c’est assez ouf comme qualité sur tout ce que j’ai pu voir pour l’instant 😯

  4. Je ne sais pas à quel point tu penses le moteur graphique performant, mais en tout cas, le jeu est visuellement identique à ce que l’on voit dans les trailers. Les angles de caméra enjolivent peut-être certains passages mais il n’y a pas mensonge sur la technique en tout cas. Je pense notamment à ce trailer qui représente bien le jeu : http://youtu.be/Gfduchqx460

    Ayant terminé le jeu, je peux juste vous dire que l’un des points forts du jeu, contrairement à ce que l’on aurait pu penser en le voyant, c’est l’originalité de son univers et de son duo. Sylvain Sechi a eu raison d’insister dessus lors de l’interview.

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