Boulette Time #7 : Indés – Trois – Zéro

Comment rester de marbre devant le phénomène Indépendant ? Ces jeux aux budgets et ambitions moindres, souvent développés par de toutes petites équipes, et qui, pourtant, sont désormais dragués par les plus grands constructeurs. L’équipe de Boulette Time a voulu revenir dessus, tenter de définir ce qu’est un indépendant et surtout voir comment cette caste de jeux se présente et sort son épingle du jeu. Et pour cela, deux invités se sont joints aux lurons habituels, Miniblob, l’un des spécialistes indépendants de l’ancienne rédaction de jeuxvideo.com et Mizakido, monsieur Indépendant chez Archaic.fr et qui s’occupe de la rubrique L’Indépendant.

Bonne écoute à tous et bon vent à L’Ced qui signe ici sa dernière présentation de Boulette Time.

Pour ce septième numéro, l’équipe s’est composée de :

Participants : Elincia (Legendra.com), L’Ced (Archaïc.fr) et Vidok (Archaïc.fr).

Invités : Miniblob (ex-rédacteur jeuxvideo.com) et Mizakido (Archaïc.fr)

Pause musicale : Heavy Forest issue du jeu Escape Goat 2, de Ian Stocker.

Crédits : Copernic (génériques) et Vidok (montage)

Si vous désirez proposer un sujet pour les prochains numéros et, pourquoi pas, participer en tant qu’invité, n’hésitez pas à nous écrire via boulettetime[at]archaic.fr | boulettetime[at]gameon.fr.

Bonne écoute à tous !

  1. Bon podcast, qui s’écoute avec plaisir, comme d’habitude.

    Toutefois, je trouve que vous avez passé beaucoup de temps à parler de la frontière jeux indés/jeux pros au détriment d’une frontière plus évidente : celle avec les jeux amateurs. Je parle là des purs jeux amateurs, ceux faits sur le temps libre de leurs créateurs, qui dans plus de 99% des cas ne sont pas là à but lucratif et font leur truc sans quémander de financement participatif ou autre. Alors que dans le fond, ce sont eux (nous) les plus indés des indés. Bien plus que les développeurs de Child of Light par exemple, qui ne sont, évidemment, absolument pas indépendants. Cette appellation relève du statut des développeurs, non pas des concepts qu’ils mettent en place. Faire un jeu qui sort des sentiers battus ne signifie en aucun cas qu’il s’agit d’un jeu indé, il y a des jeux hyper classiques et bidons qui sont indés, et des jeux très originaux qui sont tout à fait pros (on a tendance à un peu trop extrapoler le statut d’indé là-dessus, comme si c’était le label des « jeux concepts »…) Malheureusement, ces jeux amateurs sont très généralement « snobbés » (pas forcément volontairement, mais très peu de gens s’y intéressent) alors qu’il y en a des meilleurs, bien meilleurs même que bon nombre de jeux indés qui sortent sur Steam, font appel à Kickstarter, etc… Car la vérité c’est que j’ai l’impression que si un jeu n’est pas commercialisé, ne sort pas sur Steam, n’a pas eu une campagne KS/Greenlight & co, on ne lui donne pas la même légitimité, la même crédibilité (ce que semblent avoir compris certains en abusant de Kickstarter pour des jeux où il n’y a pas de nécessité absolue de fonds). Des jeux 100% gratuits et sans financement qui enterrent des jeux aux développements à priori plus « soignés » et plus épaulés financièrement parlant, je vous assure qu’il y en a beaucoup, et ça aurait été intéressant de leur accorder une petite place. Mais peut-être en ferais-je un dossier, du coup.

  2. Merci à toi !
    Oui, les jeux amateurs sont des jeux indépendants. Nous avions prévu d’aborder les doujinshi (amateurs japonais donc), mais nous n’avons pas eu le temps, et nous aurions sûrement été un peu secs sur le sujet. Idem sur la scène amatrice occidentale. De mon côté, je connais essentiellement la scène retro : le homebrew Jaguar, Neo Geo, Megadrive, etc… Elle aurait pu avoir sa place, mais l’émission aurait durer encore plus longtemps. En tout cas, n’hésite pas à, oui, t’arrêter dessus lors d’un dossier. C’est un sujet intéressant et pas forcément connu de tous. En tout cas, je m’y intéresserai pas mal ayant clairement des lacunes là-dessus. 🙂

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